Verdié voyages se construit un bel avenir

Depuis sa création, au milieu des années 80, l’entreprise Verdié Voyages a parcouru bien du chemin. Elle continue à en parcourir et à en faire parcourir, chaque année, à des dizaines de milliers de voyageurs. Aux quatre coins de la planète. En 2014, l’entreprise dirigée par Yves Verdié, 56 ans, a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 110 millions d’euros. Elle compte aujourd’hui 35 agences, de Moulins à Perpignan et de Montpellier à Bayonne, en passant par Toulouse et Bordeaux, et emploie plus de 250 personnes.

Un nouveau site à La Gineste

Tant et si bien d’ailleurs que Verdié Voyages se trouve depuis quelque temps un peu trop à l’étroit dans ses bâtiments actuels de la zone de Bel-Air. D’ici un an, début 2016, le groupe Verdié s’installera dans ses nouveaux bâtiments de La Gineste, à l’entrée du mail de Bourran, où les travaux ont commencé depuis quelques semaines. Toujours soucieuse d’aller de l’avant et de conquérir de nouveaux horizons, l’entreprise, qui fête cette année son trentième anniversaire, se construit ainsi un nouvel et bel avenir.

Comme un designer du voyage

Il est loin le temps où le jeune homme decazevillois conduisait les bus de l’entreprise familiale aubinoise de son père, dans son Bassin natal. S’appuyant sur un développement soutenu et un indiscutable savoir-faire, Verdié Voyages s’est hissé parmi les quinze premiers tours opérateurs français (une prouesse pour une entreprise aveyronnaise, implantée loin de la capitale et des grandes métropoles régionales), l’un des principaux affreteurs de la plateforme aéroportuaire toulousaine (le troisième) et l’un des leaders français des séjours linguistiques et culturels pour les établissements scolaires.

150 000 voyageurs chaque année

Conception et distribution de voyages, déplacements d’affaires, affrêtement aérien... L’entreprise ruthénoise a passablement diversifié ses activités commerciales. «Nous sommes des organisateurs de voyages, des designer du voyage, c’est un peu notre force», image Yves Verdié. Des voyages pour toutes sortes de publics et de clientèles. Circuits accompagnés, aventures, exploration ou à la carte, séjours linguistiques et culturels pour les jeunes, voyages sur mesure... Verdié fait ainsi voyager plus de 150 000 personnes chaque année. «Les nouvelles technologies ont provoqué un véritable bouleversement. De plus en plus de gens voyagent à travers le monde. Notre valeur ajoutée est de garantir une qualité de services à des prix avantageux», résume le dirigeant d’entreprise. 

Un investissement de 5,5 millions d’euros 

Dessinés par les architectes ruthénois Lacombe et De Florinier, les nouveaux bâtiments de La Gineste pourront accueillir 150 postes de travail sur cinq niveaux et 2 600 m² dont un vaste espace clients de 250 m², situé au niveau de l’avenue de Bourran. «On pensait à ce déménagement depuis quatre ou cinq ans, avant tout pour le bien-être des salariés, et nous avons saisi l’opportunité du 30e anniversaire », explique Yves Verdié. Ce nouvel ensemble immobilier, qui a nécessité un investissement particulièrement conséquent de 5,5 millions d’euros devrait être opérationnel début 2016.

Internet : 10 à 15% de l'activité sur certains segments

Il concrétise les ambitions d’une entreprise qui continue à miser sur l’avenir. Avec entre autres objectifs de développer sa présence sur le web qui représente déjà 10% à 15% de l’activité pour certains segments. «Le Net nous désenclave, c’est une véritable chance pour nous, car cela nous permet de capter une clientèle nationale, voire même, dans certains cas, internationale», se félicite le chef d’entreprise, qui entend bien maintenir le cap, en appliquant les mêmes recettes.

«Voir le monde pour le comprendre»

«Nous nous devons d’avoir une valeur ajoutée supérieure à nos concurrents, avec des prix compétitifs, des points de vente et un site attractifs, toujours dans la logique du meilleur rapport qualité prix.» Et quand on évoque les récents événements, qui ont tendance à détourner les voyageurs de certaines destinations, Yves Verdié évite tout catastrophisme : «On veut opposer des cultures, des civilisations. Le voyage, c’est tout le contraire. Il faut voir le monde pour le comprendre. Quand on voyage, on perçoit les choses différemment.» Assurément, l’une des meilleures réponses.