Opposés à Lyon, les Ruthénois sont-ils capables de se révolter ?

  • Le capitaine Roumégous et ses acolytes de la défense ruthénoise devront relever la tête cet après-midi à Lyon.
    Le capitaine Roumégous et ses acolytes de la défense ruthénoise devront relever la tête cet après-midi à Lyon. JLB
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    Opposés à Lyon, les Ruthénois sont-ils capables de se révolter ?
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Centre Presse Aveyron

19e journée. Après une série de cinq matches sans défaite, le Raf est retombé dans ses travers samedi dernier face à Nice II (1-3). La bande à Roumégous a-t-elle les capacités de rectifier le tir dès cet après-midi (17h) à Lyon ?

On les pensait repartis sur de bons rails. Auteurs d’un automne catastrophique les ayant fait glisser du premier tiers du classement à la zone rouge au soir de la défaite à domicile face à Béziers (0-1, le 22 novembre) - la 7e en 11 matches -, les Ruthénois s’étaient bien repris par la suite et restaient depuis sur une série de cinq rencontres sans défaite. Jusqu’à samedi et la déconvenue intervenue au stade Paul-Lignon face à Nice II (1-3).

«Pas senti de révolte» mais «un non-match ça peut arriver»

Évidemment, perdre une rencontre n’est pas à exclure quand on démarre un match. Mais en l’occurrence, ce revers a fait aussi mal qu’il a posé des questions que l’on pensait (enfin) réglées. Et c’est en premier lieu le coach, Franck Plenecassagne, qui le dit: «Comment se fait-il que l’on se soit écroulé physiquement au bout de 20-25 minutes ? Que l’on n’ait pas senti de révolte? Qu’il y ait eu ce manque de qualité technique?» «Beaucoup de questionnements, de remises en cause», indiquait-il encore jeudi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Du coup, ses ouailles ont tout intérêt à se reprendre cet après-midi (17 heures) sur la plaine de jeux de Gerland face à la réserve de l’OL. Histoire aussi de donner, à l’entraîneur et aux observateurs, des (bonnes) réponses. 

Du changement en défense ?

Car si «l’excuse» du manque de rythme lié au double report du match face à Grenoble peut s’entendre, elle ne peut en revanche à elle seule expliquer ce retour en arrière. «Un non-match ça peut arriver[», argue Plenec’. Et «j’espère voir à Lyon que c’est cette hypothèse-là» qu’il faut retenir comme explication.

Pour autant, les jeunes Lyonnais sont-ils les candidats idéals à affronter pour se relancer ? «Certainement pas. D’abord car on joue à l’extérieur et ensuite parce qu’on connaît les qualités des équipes réserves avec qui ça va jouer à 2000 (sic), où c’est techniquement et physiquement bon et où les joueurs jouent sans pression, juste au ballon.»

Néanmoins, il sait ses hommes capables. D’accord. Mais plus mauvaise défense du groupe C avec 30 buts encaissés, va-t-il faire évoluer son arrière-garde? Franck Plenecassagne, de répondre... ou pas: «Comme d’habitude, en fonction du match de samedi et de comment se sont passés les entraînements de la semaine, j’alignerai les mêmes joueurs ou pas.»

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Opposés à Lyon, les Ruthénois sont-ils capables de se révolter ?

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