Zicabazac prend racine sur les terres de Skabazac

  • Les jeunes de Sébazac ont créé l’association au début du mois de janvier.
    Les jeunes de Sébazac ont créé l’association au début du mois de janvier. CP
Publié le , mis à jour
Charles Leduc

Festival. Quelques jeunes de Sébazac ont créé une association et organisent une soirée de concerts, le 18 avril, à La Doline. Un événement qui n’est pas sans en rappeler un autre, prestigieux mais disparu.

Le dernier festival Skabazac remonte à juin 2010. Cinq ans plus tard, «la nouvelle génération» pointe le bout de son nez : des jeunes de Sébazac, âgés aujourd’hui entre 20 et 25 ans, qui ont la nostalgie du plus grand événement musical que l’agglomération ruthénoise a connu et qui veulent «redynamiser le village».

Certains d’entre eux ont un proche qui faisait alors partie du bureau de Skabazac ; d’autres «allaient voir les répétitions, et profitaient des concerts en donnant un coup de main. En aidant à l’organisation du parking, par exemple». Début janvier, cette petite bande a décidé de passer à l’action en donnant naissance à l’association Zicabazac.

«Un nom aux allures de clin d’œil à Skabazac et au village», sourit Robin Mur, l’un des présidents. Et cette association prévoit elle aussi, comme son illustre aïeule, de proposer des concerts. D’ailleurs, le baptême du feu des jeunes Sébazacois (ils sont une dizaine à faire partie du bureau, aidés par une douzaine de bénévoles), aura lieu samedi 18 avril, près de la salle polyvalente. Où, rappelons-nous, Skabazac avait fait ses premières armes, il y a une quinzaine d’années.

Les jeunes de Zicabazac «ne se mettent pas la pression»

Pour l’heure, le bureau de Zicabazac fait preuve de modestie : «Nous voulons poser notre empreinte, nous faire connaître, et montrer que nous sommes crédibles. Puis, si ça marche, aller plus loin». Jusqu’à redonner vie à un festival de l’envergure de celui qui a disparu il y a quelques années ? «Ce n’est pas sûr», répondent les jeunes qui gardent à l’esprit que Skabazac était «une grosse structure» nécessitant «une énorme gestion». «Nous pouvons grandir avec l’association, et y arriver», s’avance, avec prudence, Robin Mur. Il est d’ailleurs rejoint par Corentin Ayrignac, le second président : «Si Zicabazac doit un jour devenir un festival comparable à Skabazac, cela se fera naturellement». Et Rodolphe Sévigné, le trésorier, de conclure que, de toute façon, la nouvelle génération «ne se met pas la pression !»

Soutien des anciens de Skabazac

En tout cas, les adhérents et sympathisants de Zicabazac peuvent compter sur le soutien des anciens de Skabazac. «Ils nous donnent des conseils et sont prêts à nous aider», se félicitent les trois amis. De même, ils se disent heureux de constater que la municipalité leur apporte un soutien logistique. Même les premiers groupes musicaux, qui se produiront le mois prochain lors de la première édition du festival, jouent visiblement le jeu. Ce qui ne les a pas empêchés de partir en quête de partenaires privés, et d’en mobiliser finalement une vingtaine. Aujourd’hui, la seule inconnue porte sur l’intérêt que va susciter Zicabazac. Pour Robin Mur, «l’idéal serait d’attirer, le 18 avril, entre 400 et 500 personnes».

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