Coupe de la Ligue: le PSG pose la première pierre

  • Le capitaine du PSG Thiago Silva brandit le trophée de la Coupe de la Ligue, le 11 avril 2015 au Stade de France
    Le capitaine du PSG Thiago Silva brandit le trophée de la Coupe de la Ligue, le 11 avril 2015 au Stade de France AFP - Martin Bureau
  • La joie des joueurs du PSG après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue face à Bastia, le 11 avril 2015 au Stade de France
    La joie des joueurs du PSG après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue face à Bastia, le 11 avril 2015 au Stade de France AFP - Martin Bureau
  • L'attaquant du PSG Edinson Cavani, auteur d'un doublé en finale de la Coupe de la Ligue face à Bastia, le 11 avril 2015 au Stade de France
    L'attaquant du PSG Edinson Cavani, auteur d'un doublé en finale de la Coupe de la Ligue face à Bastia, le 11 avril 2015 au Stade de France AFP - Martin Bureau
  • Le défenseur de Bastia Sébastien Squilllaci est exclu lors de la finale de la Coupe de la Ligue face au PSG, le 11 avril 2015 au Stade de France
    Le défenseur de Bastia Sébastien Squilllaci est exclu lors de la finale de la Coupe de la Ligue face au PSG, le 11 avril 2015 au Stade de France AFP - Loïc Venance
  • Les joueurs du PSG à l'issue de la finale de la Coupe de la Ligue remportée face à Bastia, le 11 avril 2015 au Stade de France
    Les joueurs du PSG à l'issue de la finale de la Coupe de la Ligue remportée face à Bastia, le 11 avril 2015 au Stade de France AFP - Loïc Venance
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Centre Presse Aveyron

Le PSG, tenant du titre, a très facilement décroché samedi sa cinquième Coupe de la Ligue, première étape de son grand projet de triplé national, en battant Bastia 4-0 avec un nouveau récital d'Ibrahimovic, qui va beaucoup lui manquer.

Et d'un! Cette Coupe de la Ligue, c'est la première levée de l'incroyable Grand Chelem que vise le club de la capitale. La Ligue 1, dont il est leader, et la finale de la Coupe de France le 30 mai contre Auxerre (L2) sont largement dans ses cordes, pour un inédit triplé hexagonal.

En Ligue des Champions, cela sera forcément plus compliqué face à Barcelone, mais on en saura plus mercredi après le quart de finale aller au Parc des Princes.

Comme souvent, le grand homme de la soirée parisienne a donc été Zlatan Ibrahimovic, auteur de deux buts et d'une passe décisive.

Le Suédois n'est d'ailleurs pas sorti de la lumière de toute la semaine, entre son triplé mercredi en Coupe de France contre Saint-Étienne et son doublé du Stade de France, en passant par les quatre matches de suspension qui lui ont été infligés jeudi.

Comme il sera aussi suspendu mercredi contre Barcelone, "Zlatan" n'a plus qu'un seul rendez-vous à son agenda du mois d'avril, le match retour contre le Barça le 21 au Camp Nou.

Mais avant les vacances, Ibra - auteur de 10 buts lors de ses cinq derniers matches parisiens - s'occupe de tout et laisse la maison en ordre.

Bastia n'était pourtant pas si mal entré dans la partie, avec un premier quart d'heure appliqué dans le jeu comme dans l'engagement.

Mais le match basculait dès la 20e minute, avec un penalty obtenu par Lavezzi, accroché par Squillaci qui était exclu sur le coup.

- Doublé aussi pour Cavani -

Ibrahimovic plaçait le PSG en tête d'une frappe surpuissante dans la lucarne d'Areola (21e). Première finale et premier match au Stade de France avec Paris pour Ibra: cela ne pouvait faire que premier but.

Vingt minutes plus tard, il en ajoutait un second. Alors qu'il venait de rater une très dispensable talonnade, le ballon lui revenait et il expédiait du droit et de l'extérieur de la surface un ballon qu'Areola regardait entrer à son premier poteau.

Avec 104 buts, Ibrahimovic se rapproche encore un peu plus de Pauleta, meilleur buteur de l'histoire du PSG avec 109 buts.

Avec deux buts d'avance à la pause et un joueur de plus, Paris était en contrôle total et il n'y a plus eu ensuite le moindre doute ni le moindre suspense.

Pastore dès la 46e minute, puis Lavezzi (47), Verratti (71), Pastore (73), Marquinhos (75)... Ils ont presque tous eu leur occasion, mais c'est finalement Cavani qui a inscrit de la tête le but du 3-0 (80e). Servi par Ibra, l'Uruguayen a ensuite fermé la marque dans le temps additionnel.

Pour seul frisson, les Bastiais retiendront un ballon de Peybernes repoussé par Thiago Silva sur sa ligne (78) et l'entrée en jeu huit mois plus tard de Brandao, conspué par les Parisiens qui n'ont oublié ni son coup de tête sur Motta ni son passé marseillais.

Les Corses en restent donc à leur quête de maintien, à leur Coupe de France 1981 et à leurs échecs en finale (deux en Coupe de France, deux en Coupe de la Ligue, un en Coupe de l'UEFA).

Laurent Blanc a lui pu donner du temps de jeu à Lucas qui revient de deux mois d'absence sur blessure et a sorti avant la fin Pastore et Lavezzi. Il a aussi eu le temps de réfléchir au meilleur moyen de faire sans "Ibra" et le doublé de Cavani a dû le rassurer.

Pour le reste, on s'interrogeait sur l'ambiance et elle a été très calme. Le président de la Ligue Frédéric Thiriez s'est évité une grosse bronca en ne descendant pas sur la pelouse, puis Ibrahimovic s'est chargé de calmer très vite les ardeurs bastiaises. Sur le terrain et dans les tribunes.

Source : AFP

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