Decazeville, la tête à Nîmes

  • Après trois semaines de trêve, Ndlovu et le Sporting remettent le bleu.
    Après trois semaines de trêve, Ndlovu et le Sporting remettent le bleu. Archives Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Max.R.

Fédérale 2, 18e et dernière journée.  Le Sporting boucle la phase régulière, cet après-midi (15 heures) à Mazamet. Mais à une semaine des 16es de finales, dans quel état d’esprit sera-t-il?

Évidemment, il y a l’honneur. Celui de gagner enfin à l’extérieur. Ou celui de prouver à Mazamet, hôte du jour et coiffé sur le poteau pour les phases finales, que la place de seizième de finaliste n’a pas été le fruit du hasard. Évidemment, il y aura un peu de tout cela, cet après-midi (15 heures), dans les têtes des Decazevillois.

Mais à l’heure de pénétrer sur la pelouse du stade municipal La Chevalière, il y a fort à parier que le regard de Duffard et de ses partenaires sera déjà tourné vers Camille-Guibert et la première manche des phases finales, dimanche prochain. Frédéric Delfau, le coach du Sporting, l’avoue d’ailleurs à demi-mot. «On est tous très excité par le match face à Nîmes dans une semaine. Tout le club est impatient. Mais ce match à Mazamet doit aussi être pris au sérieux», rappelle-t-il justement.

Delfau: «Un bon moyen de savoir où l’on en est»

Car si ce match de championnat, placé trois semaines après une trêve aberrante et une semaine avant une rencontre de phases finales, peut inciter à la retenue, le technicien sait bien que son équipe joue aujourd’hui une partie de son duel avec Nîmes. «À Mazamet, on doit retrouver des automatismes, nos jambes, dit Delfau. Les Mazamétains ne lâchent jamais et vont vouloir bien finir. Pour nous, ce doit être un bon test, un bon moyen de savoir où l’on en est.»

Et nul doute qu’un premier succès cette saison en déplacement (7 défaites, 1 nul) ne serait pas sans faire du bien aux têtes avant le choc avec les Gardois. Vainqueurs à l’aller (25-12), à l’issue d'«un de (leurs) matches les plus aboutis»,selon Delfau, les gars du Bassin n’ont donc pas vraiment intérêt à se rendre dans le Tarn en roue libre. Finalement, l’honneur peut être une bonne source de motivation. Et la meilleure façon de penser à Nîmes.

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