Décès du chanteur Richard Anthony, l'interprète de "J'entends siffler le train"

  • Idole des années 1960, le chanteur Richard Anthony, interprète du tube "J'entends siffler le train", est décédé dans la nuit de dimanche à lundi des suites d'une longue maladie dans les Alpes-Maritimes, à 77 ans. Idole des années 1960, le chanteur Richard Anthony, interprète du tube "J'entends siffler le train", est décédé dans la nuit de dimanche à lundi des suites d'une longue maladie dans les Alpes-Maritimes, à 77 ans.
    Idole des années 1960, le chanteur Richard Anthony, interprète du tube "J'entends siffler le train", est décédé dans la nuit de dimanche à lundi des suites d'une longue maladie dans les Alpes-Maritimes, à 77 ans. AFP
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Centre Presse Aveyron

Idole des années 1960, le chanteur Richard Anthony, interprète du tube "J'entends siffler le train", est décédé dans la nuit de dimanche à lundi des suites d'une longue maladie dans les Alpes-Maritimes, à 77 ans, a-t-on appris auprès de Fabien Lecoeuvre, attaché de presse de la tournée "Age tendre" à laquelle il avait participé à plusieurs reprises. "Je viens d'avoir sa compagne, elle m'a confirmé son décès", a-t-il indiqué, confirmant une information de France 3.

Le chanteur était atteint d'un cancer, selon M. Lecoeuvre. Bernard Persia, journaliste à France 3 et proche de Richard Anthony "depuis 25 ans", a pour sa part précisé que le chanteur était décédé vers 22H00 dimanche soir. Idole yéyé des années 1960, Richard Anthony, de son vrai nom Richard Btesh, s'est fait connaître avec des reprises de twist ou de rock américains mais c'est l'inoubliable ballade "J'entends siffler le train", en 1962, qui l'a fait entrer dans le coeur des Français. "Il a commencé avant nous tous, en 1958, je suis très triste", a indiqué la chanteuse Michèle Torr.

"Il a été le premier à adapter des chansons américaines, anglaises, et on a tous suivi, on aimait ce son on aimait ces chansons. A cette période, c'était vraiment le number one", a ajouté celle qui a parfois au l'occasion de partir en tournée dans l'avion privé du chanteur. "Ça me fait peine parce que c'est un immense artiste qui avait une voix exceptionnelle d'une part, et qui, d'autre part, était l'un des rares artistes dans les années 60 vraiment connu en Europe, même en Angleterre", a pour sa part réagi Dave sur RTL.

"Il était farfelu dans les affaires peut-être, mais quel chanteur!", a-t-il ajouté. Pas très à l'aise en public - "timide et sauvage comme je suis, je n'ai jamais été une bête de scène", reconnaissait-il -, Richard Anthony revendiquait plus de 600 chansons, 50 millions de disques vendus et 21 tubes classés numéro 1.

Succès, enfants, femmes, fortune mais aussi déboires judiciaires et financiers ou kilos superflus: celui qu'on surnommait "le père tranquille du twist" vécut en réalité dans la démesure. Sa carrière, faite de hauts et de bas, oscilla au rythme de fréquents "come back" de plus ou moins longue durée, dans les années 1980, 1990 puis 2000, notamment grâce aux populaires tournées d'anciennes vedettes "Age tendre et Têtes de bois".

"On s'est retrouvé sur Age tendre en 2006. Richard et moi, on a été dans les premiers à avoir été contactés. Pendant quatre ans, on a tourné ensemble, les gens étaient tellement contents d'entendre tous ses tubes", souligne Michèle Torr. Promu en 2011 au grade d'officier dans l'Ordre des arts et des lettres, il avait retrouvé début 2012 l'Olympia de ses débuts pour faire ses adieux à la scène.

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