L’Ajal, ambassadeur festif et musical d’un territoire

  • L’association coprésidée par Basile Delbruel (à gauche.) et Mathieu Théron (à d.), organise les festivals Softr et Roots’ergue, ainsi que la fête de la lumière.
    L’association coprésidée par Basile Delbruel (à gauche.) et Mathieu Théron (à d.), organise les festivals Softr et Roots’ergue, ainsi que la fête de la lumière. Archives CP
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Guillaume Verdu

Sauveterre-de-Rouergue. Organisatrice d’événements culturels, l’Association jeunesse arts et loisirs revendique également un rôle dans le développement et la promotion du village.

Demain, Sauveterre résonnera aux sons du festival Soft’R, sixième du nom. Il s’agit du premier des trois rendez-vous de l’année organisé par l’Association jeunesse arts et loisirs (Ajal), qui œuvre également pour le festival de reggae Roots’ergue, en octobre, et a repris le flambeau de la fête de la lumière, prévue pour le 8 août et jusqu’à présent pilotée par l’office de tourisme. L’association, créée en 1966 puis mise en sommeil entre 1988 et 2003, ne se contente pas seulement d’organiser des manifestations culturelles, comme l’explique son coprésident Basile Delbruel.

Dynamiser la vie de la commune

«Nous avons plusieurs objectifs : promouvoir la culture en territoire rural, créer de la cohésion sociale et participer au développement économique et touristique du village en œuvrant pour sa réputation.» Concernant ce dernier point, l’Ajal donne un coup de projecteur sur Sauveterre en faisant sa communicant dans l’ensemble du Sud-Ouest. Une aubaine pour un village qui mise sur le tourisme.

Mais surtout, l’association permet de dynamiser la vie de la commune. Selon les événements, jusqu’à 200 bénévoles se retroussent les manches pour l’orgnaisation. «Avec des jeunes de 15-16 ans et des personnes qui ont près de 80 ans», se réjouit le coprésident en poste depuis 2007. Un large panel générationnel qui montre l’implication des habitants du village et rassure quant au futur de l’association. Surtout que «les jeunes de 18-20 ans commencent à intégrer le bureau», assure Basile Delbruel.

Fin du redressement judiciaire

L’avenir est d’autant plus réjouissant que l’Ajal vient d’en terminer avec un épisode douloureux, qui a longtemps laissé planer le doute quant à sa survie. Depuis le 10 avril, sa mise en redressement judiciaire a été levée, alors que l’association vivait sous ce régime depuis 2013. Le collectif a redressé la barre grâce aux recettes d’un concert de soutien, organisé l’an dernier, ainsi que par la générosité de ses partenaires.

«Sans eux, on ne s’en serait pas forcément sorti», concède Basile Delbruel. Le coprésident est désormais focalisé sur un nouvel objectif. «La volonté est de structurer l’association.» Cela passe par la création d’un poste à plein temps, ce qui serait une première pour l’Ajal, qui compte uniquement des bénévoles.

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