Le maquis du Guesclin ne veut pas tomber dans l’oubli
Rieupeyroux. 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’association regroupant les anciens maquisards groupés le long de la vallée de l’Aveyron continue de transmettre son histoire.
Entretenir le souvenir. Tel est l’objectif que s’est fixé l’Amicale du maquis du Guesclin, qui rassemble des anciens membres du groupe de résistants constitué le long de la vallée de l’Aveyron. 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les derniers survivants du maquis situé entre Rieupeyroux et Rignac ont pris leurs dispositions pour que leur combat ne tombe pas dans l’oubli. Dans cet objectif, l’association, à l’origine limitée aux anciens maquisards, s’ouvre à des membres extérieurs.
«Le Maquis du Guesclin», disponible dans les librairies de Rieupeyroux et Rignac
«Maintenant que nous arrivons à bout de souffle, c’est à eux de perpétrer perpétrer notre histoire », résume Paul Rayet, ancien maquisard et actuel secrétaire de l’amicale. Une expansion obligatoire, alors que les anciens du Guesclin sont de moins en moins nombreux. «Sur les 1467 que comptait le camp à la Libération, nous ne sommes plus que 14 à être en vie», déplore Paul Raylet.
Lors de sa prochaine assemblée générale, le 14 mai, le collectif devrait d’ailleurs être rebaptisé Amicale du maquis du Guesclin et des amis de la Résistance, pour mieux symboliser ce passage de relais. Ce changement fait suite à d’autres actions menées pour transmettre l’histoire du maquis. Les survivants avaient pris la plume pour compiler leurs souvenirs dans un livre, «Le Maquis du Guesclin», disponible dans les librairies de Rieupeyroux et Rignac.
Exposition dans les écoles
En plus de cet ouvrage, une exposition préparée par le professeur d’histoire Mathieu Costes et illustrée par l’artiste Gérard Marty, retrace l’histoire de la résistance et de ce maquis. Elle détaille notamment la constitution de ce groupe à proximité du village de Regardet, les conditions de vie, le parachutage de matériel effectué par Londres, les entraînements aux armes dans le camp de Miéjesaules ou encore les actions de sabotage contre l’occupant.
Initialement abritée au centre culturel de Rignac, à l’automne 2013, l’exposition est désormais disponible en prêt pour les associations culturelles ou les établissements scolaires. «
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