Jeunes dirigeants :«Avec le CJD, on prend du recul, donc de l’avance !»

  • Avant de passer la main à la tête de la section Aveyron du CJD, Olivier Saleil (au premier rang,
2e à partir de la gauche) est «fier de la dynamique collective» créée durant les deux ans de présidence. Il est heureux aussi de proposer cette «soirée prestige» le jour  de la transmission.
    Avant de passer la main à la tête de la section Aveyron du CJD, Olivier Saleil (au premier rang, 2e à partir de la gauche) est «fier de la dynamique collective» créée durant les deux ans de présidence. Il est heureux aussi de proposer cette «soirée prestige» le jour de la transmission. Rui Dos Santos
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Rui dos Santos

Quel est le plus vieux mouvement patronal français ? Se revendiquant «ni parti politique, ni syndicat», le Centre des jeunes dirigeants est né en 1938 à l’initiative de chefs d’entreprises souhaitant «réhabiliter la fonction patronale» et «mettre l’économie au service de l’homme, et non le contraire».

Le CJD s’appuie aujourd’hui sur 4500 entrepreneurs et cadres dirigeants répartis au sein de plus de 100 implantations locales réunies en 17 régions. Parmi ces nombreuses sections, celle de l’Aveyron a le vent en poupe.

Après trois présidences féminines (Sandra Larren, Béatrice Veyrac, Joëlle Sigal; les deux dernières ayant, consécutivement, hérité dans la foulée du fauteuil régional), c’est Olivier Saleil qui a tenu les rênes durant deux ans.

Avant de rendre les clés dans quelques jours, il prend son expérience personnelle en exemple pour parler du rôle joué par le CJD. «Quand j’ai été approché, j’étais un jeune chef d’entreprise avec, à l’époque, le nez toujours dans le guidon, se souvient le quadragénaire primaubois.

Grâce au CJD, j’ai vu le monde de l’entreprise et de l’économie sous un autre éclairage. J’ai ainsi découvert que je n’étais pas seul à vivre certaines difficultés, j’ai trouvé d’autres chefs d’entreprises avec lesquels j’ai pu partager des expériences». Et de conclure sur le sujet: «Auprès d’eux, j’ai beaucoup appris et j’ai également profité de toutes les formations proposées. Ça a transformé ma vie professionnelle».

Que répond-il à ceux qui disent que le «paradis» qu’il décrit n’attire qu’une trentaine de chefs d’entreprises dans le département ?

«C’est vrai, c’est un effectif qui peut être qualifié de modeste. Nous essayons de l’étoffer et surtout de le rendre plus représentatif de tout le territoire car il y a des zones blanches à l’ouest et dans le nord du département. On tente d’ailleurs de créer une antenne dans le Sud-Aveyron, reconnaît-il. Mais le nombre d’adhérents ne me semble pas primordial. Je préfère une section qui apporte beaucoup à quelques adhérents, plutôt qu’une section qui apporte peu à beaucoup de membres».

Mais, au fait, c’est quoi un jeune dirigeant ?

«C’est un chef d’entreprise ou un cadre dirigeant qui dispose d’une autonomie en matière de management, de gestion et d’une marge de manœuvre suffisante pour pouvoir conduire le changement, innover et faire progresser son entreprise. La limite d’âge est de 45 ans uniquement pour les fonctions électives», détaille Olivier Saleil.

Appartenir au CJD, c’est se reconnaître dans ses valeurs : «Responsabilité, solidarité, loyauté, respect de la dignité humaine», et le traduire dans son comportement dans l’entreprise. Il lance alors sa formule fétiche (magique?): «Avec le CJD, on prend du recul, donc de l’avance !».

Avant de laisser la présidence à Frédéric Boissière, dirigeant de l’entreprise de maisons à ossature bois Boissière et Fils à Saint-Beau- zély, après deux ans à la tête de la section Aveyron du CJD, Olivier Saleil piaffe d’impatience de pouvoir servir une «soirée prestige» jeudi 28 mai dès 18h30 à la salle des fêtes de Rodez.

«Nous voulions faire quelque chose de marquant et tout le monde nous assurait qu’on ne pouvait pas réunir plus de 300 personnes à Rodez autour d’un rendez-vous économique, explique le Primaubois. Plutôt que de baisser les bras, on a relevé les manches. Le bémol, notamment, des instances nationales nous a ainsi encore plus confortés dans notre désir de voir grand».

Et l’intéressé de se réjouir du succès populaire : «Je pense que nous nous dirigeons vers 600 à 700 participants. C’est exceptionnel ! Et nous en sommes fiers. Il parle aussi, en toute transparence, du risque financier : «La présence d’Edgar Grospiron représente en effet une enveloppe conséquente : 6000€ pour sa conférence et la prise en charge de tous les frais liés à sa venue. Mais, le jeu en vaut la chandelle ! Du coup, on n’a pas hésité une seule seconde pour sauter la bosse»

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