Rodez. L’évêque a symboliquement posé la première pierre du nouvel évêché, qui se situera en lieu et place de l’ancien Carmel. Les travaux dureront jusqu’à l’été 2016.
Depuis mardi, un parchemin soigneusement rédigé par Georges Unal, glissé dans un cylindre par Monseigneur Fonlupt, a été scellé dans ce qui est désormais la première pierre du nouvel évêché, en lieu et place de l’ancien Carmel. Cela méritait bien une petite réception. Alors que les travaux de rénovation ont démarré en début d’année, avec notamment la trouée reliant la grande avenue à la rue Combarel et le déplacement provisoire du calvaire, leur achèvement est prévu pour l’été 2016, avec l’installation de François Fonlupt et la prise de marque de la quinzaine de personnes appelées à y travailler.
2,5 millions d’euros de travaux
Pour permettre cela, le Diocèse a dégagé 2,5 millions d’euros de budget, puisant pour 30% dans ses réserves, empruntant la moitié et comptant sur la générosité de ses fidèles (20%). «Même si ce coût est élevé, notre volonté n’est pas de réaliser un bâtiment luxueux, mais de faire une rénovation qui soit belle, fonctionnelle et qui trouve ainsi sa place dans le réaménagement de l’avenue Victor-Hugo entrepris par la ville», a ainsi expliqué François Fonlupt dans son discours inaugural. Lors de celui-ci, il a rappelé tout le cheminement qui a mené à ce futur transfert. Entre un évêché devenu trop grand et trop vétuste et une communauté du Carmel réduite à cinq membres (elles ont rejoint les communautés de Figeac et Vinça dans les Pyrénées-Orientales), il y avait là une opportunité à saisir. Les religieuses souhaitant, qui plus est, que leur site, après leur départ, garde une vocation ecclésiale.
Ouverture aérée sur l’avenue et le quartier Combarel
Après concertation, les instances ont donc concrétisé l’idée des religieuses de transférer l’évêché en ce nouveau lieu, et confié la rénovation au cabinet d’architectes ruthénois Droit de Cité. Hier, en fin de matinée, la plupart des invités à la pose de cette première pierre ont pu se rendre compte de l’étendue des travaux et de tout l’espace (1100 m²) dont bénéficieront l’évêque et son équipe dès la rentrée 2016. Avec une façade aérée ouvrant sur le jardin public et le musée Soulages, idem sur le nouveau quartier Combarel et tout cela sans jamais quitter des yeux la cathédrale, le nouvel évêché sera bien dans l’esprit de la plus belle avenue de la ville.
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