L'élection de plusieurs sénateurs, dont Montesquiou, invalidée

  • Aymeri de Montesquiou le 28 avril 2014 à Téhéran
    Aymeri de Montesquiou le 28 avril 2014 à Téhéran AFP/Archives - Behrouz Mehri
  • Jean-Patrick Courtois, à l'époque vice-président du Sénat, conduit un débat sur les retraites, le 28 octobre 2013 à Paris
    Jean-Patrick Courtois, à l'époque vice-président du Sénat, conduit un débat sur les retraites, le 28 octobre 2013 à Paris AFP/Archives - JACQUES DEMARTHON
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Centre Presse Aveyron

Les sénateurs Aymeri de Montesquiou (UDI, Gers), François Aubey (PS, Calvados), Jean-Patrick Courtois (ex-UMP Saône-et-Loire, et Pierre Jarlier (UDI, Cantal) ont été déclarés inéligibles pour un an, par une décision jeudi du Conseil constitutionnel

Cette inéligibilité fait suite au rejet de leurs comptes de campagne par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), validé par les Sages, selon la décision qui s'applique ce jeudi.

Pour MM. de Montesquiou et Jarlier, élus au scrutin uninominal, "leur démission d’office a pour effet la vacance de leur siège". Aussi, "des élections partielles devront être organisées dans un délai de trois mois", respectivement dans le Gers et le Cantal, précise l'instance.

MM. Aubey et Courtois ont, eux, été élus au scrutin de liste, respectivement dans les départements du Calvados et de la Saône-et-Loire. "Leur démission d’office a pour effet d’appeler le suivant de liste à les remplacer".

Dans ces quatre affaires et dans l'affaire d'un autre sénateur, Marc Laménie (Les Républicains, Ardennes), "les intéressés avaient directement réglé des dépenses exposées pendant leur campagne postérieurement à la désignation du mandataire ou n’avaient pas fait procéder au remboursement des dépenses exposées avant cette désignation".

"Le Conseil constitutionnel a donc jugé que la CNCCFP avait rejeté à bon droit les comptes de campagne des cinq sénateurs", ont estimé les sages.

Ils ont "en revanche jugé qu’il n’y avait pas lieu de déclarer inéligible M. Laménie (...) qui avait acquitté directement des dépenses avant la désignation de son mandataire et n’en avait pas demandé le remboursement, dès lors que le total des dépenses qu’il avait réglé directement était négligeable au regard du plafond des dépenses autorisées".

Sur iTELE, le président du Sénat Gérard Larcher a rendu hommage aux quatre sénateurs, saluant le fait qu'ils étaient "très implantés sur le terrain". Il a jugé que la décision du Conseil constitutionnel était "une lecture très rigide", tout en notant que c'était la "jurisprudence qui avait été appliquée pour les députés".

Dans deux communiqués destinés respectivement à M. de Montesquiou et M. Jarlier, François Zocchetto, président du groupe UDI-UC a dit avoir appris "avec beaucoup de tristesse" cette décision.

Source : AFP

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