Du Carmel à l'Evêché de Rodez Continuons d’écrire notre histoire

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Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Le 2 juin, une étape nouvelle a été vécue sur le chantier : la pose de la première pierre, l’occasion de rappeler, avec Mgr Fonlupt, quelques-unes des étapes qui ont conduit jusqu’à aujourd’hui.

Du Carmel à l'Evêché de Rodez Continuons d’écrire notre histoire
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La question de la restructuration de l’évêché se pose depuis de nombreuses années et a été portée par plusieurs évêques précédents. Rapidement, dès son arrivée en juin 2011, le besoin de reprendre cette réflexion est apparu clairement au nouvel évêque de Rodez, François Fonlupt.

 

Une réflexion déjà engagée

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L’occupation du palais épiscopal a évolué au fil du temps laissant clairement apparaître aujourd’hui l’inadaptation matérielle des lieux : nombre d’espaces vides inutilisables, absence de salles de réunion, répartition des lieux en parties distinctes et non reliées entre elles, de lourd investissements à prévoir en raison de la mise aux normes, en particulier en matière d’accessibilité.

Pour ces raisons, une réhabilitation, qui ne serait de toute façon jamais fonctionnelle et qui coûterait une fortune, engendrerait un coût des plus élevés. Une réflexion s’imposait concernant son aménagement ou le transfert possible de l’évêché et de ses services en un autre lieu. Il s’agissait de maintenir accessible, visible et lisible un lieu de l’Église diocésaine, reflet de ce qu’elle souhaite être au sein de la cité ; de disposer de lieux de travail et d’habitation fonctionnels ; de garantir la sécurité des biens et des personnes ; de sécuriser les archives diocésaines ; enfin, de rationaliser l’occupation de l’espace et de maîtriser les coûts de fonctionnement.

 

Un élément qui a relancé une vraie réflexion

Les carmélites de Rodez se rendent peu à peu à l’évidence que leur maintien dans ce lieu s’avère difficile : poids de l’entretien des locaux, lourdes charges, vie communautaire en souffrance.

Après un temps de réflexion, elles décident donc de quitter Rodez pour rejoindre un autre lieu et en font part à l’évêque en 2012. Elles expriment aussi leur souhait que ce bâtiment puisse rester un lieu d’Église. Après des recherches non abouties, elles proposent à l’évêque de le céder au Diocèse avec la perspective explicite d’y installer l’évêché. « J’ai vite perçu l’enjeu d’une telle proposition, et l’importance de l’étudier sérieusement, que la réponse puisse être négative ou positive », se souvient Mgr Fonlupt.

 

Un certain nombre de raisons viennent éclairer ce choix

  • Une évolution de la réalité ecclésiale : dans notre diocèse, les besoins ne sont plus les mêmes, la manière de vivre évolue, la présence des prêtres a changé.
     
  • Proximité et ajustement : l’Église n’est pas présente de la même manière dans sa relation avec la société. Elle s’ajuste au monde dans lequel elle vit. Ce transfert est une façon d’accompagner et de prolonger le réaménagement des paroisses, signifiant une volonté de présence plus simple, plus sobre, et plus ajustée à la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui.
     
  •  Un lieu d’Église qui restera un lieu d’Église : il s’agit de quitter un lieu historique pour un autre lieu religieux qui compte dans le coeur des habitants de Rodez et des aveyronnais.
     
  •  Une volonté d’ouverture pour signifier quelque chose de la présence de l’Église à la ville et aux hommes. Un lieu où l’on aime aller.
     
  •   Un effort au niveau de l’image : l’évêché demeure dans la ville, à proximité de la cathédrale, au coeur de la cité, dans un quartier en pleine mutation.
     
  • Une nécessaire fonctionnalité : les espaces sont adaptés aux besoins de l’évêché.
     
  •  Le devoir de mémoire : l’évêché est le lieu où sont conservés les archives diocésaines et les registres de catholicité.
     
  • Enfin investir c’est aussi s’engager et croire en l’avenir : l’effort consenti par le diocèse est conséquent. L’investissement global de 2,5 millions d’euros est financé intégralement par l’Église diocésaine avec 30% de réserves, 50% d’emprunt et un appel aux dons à hauteur de 20%, « et je sollicite dès aujourd’hui le soutien de tous ! » ajoute l’évêque. « Nous réalisons des locaux plus modernes, avec une moindre surface, dans un lieu dont l’Église est propriétaire, avec une assurance de pérennité et un coût de fonctionnement divisé par deux ! » Tous ces éléments manifestent une responsabilité par rapport aux biens d’Eglise et à leur gestion.

La volonté n’est pas de réaliser un bâtiment luxueux mais fonctionnel, qui trouve ainsi sa place dans le réaménagement de l’avenue Victor Hugo entrepris par la ville de Rodez. Un lieu accueillant, beau et sobre, où l’on se sent à son aise.

 

Un projet largement appuyé par l’ensemble des instances consultées

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Le projet a été largement appuyé et validé par l’ensemble des instances consultatives et décisionnaires du diocèse, une manière de souligner que c’est toute l’Église diocésaine qui s’engage dans une telle entreprise. Une démarche que l’on peut relier à celle qui s’est ouverte le dimanche de Pentecôte : la communauté catholique est entrée en synode pour deux années ; une « marche ensemble » pour réfléchir et préciser ce qui paraît important pour l’avenir de notre Église.

Le chantier a démarré depuis plusieurs mois déjà. Son avancement respecte le calendrier fixé et, à ce rythme, autorisera un emménagement au cours de l’été 2016. Les services de l’évêché pourront donc y accueillir le public.

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