Escrime : Fiamingo, le gros coup... dur

  • Fiamingo, championne du monde en titre.
    Fiamingo, championne du monde en titre. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Ce devait être le gros coup, le transfert féminin de la saison en escrime en même temps que la star de la finale des championnats de France par équipes, ce week-end à Épinal. Mais pour apercevoir Rossella Fiamingo, ex-N.2 mondiale et championne du monde 2014, avec la tenue de l’Escrime Rodez Aveyron, il faudra encore patienter. Car si son arrivée dans l’Aveyron se murmurait depuis quelque temps, elle a été à nouveau repoussée il y a quelques jours. La faute à une vilaine blessure récurrente à une cuisse.

L'Era voyage léger

«C’est un coup dur. Mais c’est le risque du sport de haut niveau. Et à un mois des championnats du monde en Russie, elle ne pouvait pas prendre le risque de tirer pour nous», confie Bruno Gares, le maître d’armes ruthénois. Heureusement déjà certaine de son maintien parmi l’élite de la Nationale 1, l’équipe féminine de l’Era se déplacera donc sans la jolie Italienne, mais aussi sans les bachelières Capucine Pinier et Alexandra Louis-Marie. Et sans remplaçante puisque, si l’on ajoute les départs récents de Vitalis et Awong, seules Tifaine Pierre, la jeune Alexandra Laffont et Marion Teissonnière sont aptes pour Épinal.

Les affinités, le coup de main et le haut niveau plutôt que l’argent

C’est d’ailleurs en partie grâce à cette dernière, côtoyée en cadettes, mais aussi à Daniel Jérent, ami sur et en-dehors des pistes, que la redoutable épéiste transalpine de 23 ans a décidé de rejoindre Rodez. «La règle veut que chaque équipe a droit à un étranger, explique Bruno Gares. Mais vu nos moyens très limités, on ne prend que s’il y a déjà des affinités.» Et seulement si aucune notion d’argent n’entre en jeu. «Elle vient gratuitement, certifie le maître d’armes. La raison, c’est aussi car en France, il y a beaucoup de compétitions et un niveau très élevé». Ce pari n’est toutefois pas nouveau à l’Era.

Avant Fiamingo, actuelle N.5 planétaire, l’Estonien Nikolaï Novosjolov, ex-N.1 mondial, l’a aussi fait, retrouvant à Rodez son ami Fabrice Jeannet pour encadrer les jeunes pouces, Jérent et Bonnaire. Il sera d’ailleurs de la partie ce week-end, pour défendre le titre national. «Comme “Novo”, c’est un projet qui consiste à donner un coup de main à un club, tout en tirant avec des amis à haut niveau», résume d’ailleurs Bruno Gares. Sauf que dans le cas de l’Italienne, le projet attendra encore un peu. Mais il aura bien lieu la saison prochaine.

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