Environnement. Le collectif «des voisins des ruisseaux de Perse et du Merdanson» vient de se constituer. L’absence de concertation et le risque d’inondations sont la source de nouveaux maux.
Décidément, la gestion municipale a quelques cailloux dans sa chaussure. Après la polémique des vitrines, la gestion du VVF et le projet de gymnase, vient se greffer en cette période printanière, la gestion des cours d’eaux si sensible au bord du Lot. Ainsi, un collectif dénommé «Le collectif des ruisseaux de Perse et de Merdanson» vient de se constituer pour réclamer de la concertation avec la municipalité.
En effet, un projet municipal a pour objectif de diminuer l’impact des eaux de pluies dans le quartier en contrebas du plateau de la Gare en réalisant un bac de rétention pour récupérer les eaux de pluies captées puis rejetées par la mise en place de buses de 1000 millimètres de diamètres jusqu’au ruisseau de Perse. Or, à Espalion, en particulier depuis les inondations dévastatrices de 2003, le sujet est sensible.
La concertation, un puits sans fond
Pour cette raison, le collectif constitué de riverains, réclame des garanties. «Nous demandons à recevoir des copies des documents de l’étude réalisée pour ce projet. Nous demandons à être reçus en mairie pour discuter de ces études et du projet global. Nous demandons à ce que la mairie organise une réunion publique avec les services de l’État comme la DTT, préfecture, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques et la société de pêche, ainsi que la personne siégeant à la commission régionale de lutte contre les inondations».
En amont, le collectif demande à Mme Roux, propriétaire où doivent s’écouler les eaux pluvieuses, de ne pas signer la demande municipale; histoire de mettre un peu plus la pression en attendant d’avoir des certitudes techniques, administratives et juridiques.
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