Renzi: "Toutes les conditions réunies" pour un accord avec la Grèce

  • Matteo Renzi (d) et François Hollande lors d'une conférence de presse conjointe le 21 mai 2015 à l'Exposition universelle de Milan, dans le nord de l'Italie
    Matteo Renzi (d) et François Hollande lors d'une conférence de presse conjointe le 21 mai 2015 à l'Exposition universelle de Milan, dans le nord de l'Italie AFP - OLIVIER MORIN
  • La Grèce et ses créanciers
    La Grèce et ses créanciers AFP - T. Eberding
  • Manifestation de solidarité avec la Grèce, le 20 juin 2015 à Marseille
    Manifestation de solidarité avec la Grèce, le 20 juin 2015 à Marseille AFP - BERTRAND LANGLOIS
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Centre Presse Aveyron

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a estimé dimanche à Milan que "toutes les conditions" étaient "réunies" pour un accord "gagnant-gagnant" pour la Grèce, François Hollande appelant l'Europe à agir avec "responsabilité et solidarité".

"Ce serait une erreur de ne pas profiter de cette fenêtre d'opportunité", a ajouté M. Renzi lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français. Selon lui, la réunion des pays de la zone euro lundi soir doit permettre d'arriver à "une conclusion positive".

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre grec Alexis Tsipras a présenté quelques heures auparavant des propositions en vue d'apporter "une solution définitive, et non provisoire" à la crise grecque.

"Nous lui accorderons toute notre disponibilité pour l'aider à trouver" la voie de cet accord, a aussi promis M. Renzi.

François Hollande a lui appelé l'Europe à agir avec "responsabilité et solidarité"

"Il n'y a pas de temps à perdre (...) chaque jour compte" et "il faut "qu'un accord puisse être trouvé", a-t-il dit alors qu'un sommet de la zone euro lundi et un conseil européen jeudi et vendredi seront largement consacrés à la crise d'endettement que connaît la Grèce.

Si la Grèce devait sortir de la zone euro, "ce ne serait bon ni pour les Grecs ni pour les Européens", a-t-il jugé, ajoutant: "je fais tout pour que cet accord puisse être global et durable".

"Les discussions ne se font pas entre les pays mais entre le gouvernement grec et les institutions" mais "nous appuierons ce processus", a-t-il aussi déclaré.

Faute d'accord d'ici fin juin, ce pays pourrait être dans l'incapacité de rembourser au Fonds monétaire international (FMI) quelque 1,5 milliard d'euros de prêts arrivant à échéance. Il se retrouverait alors en situation de défaut de paiement.

Source : AFP

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