Madiot : Geniez «là pour Thibaut Pinot»

  • Alexandre Geniez «s’est bien remis en question», selon son manager.
    Alexandre Geniez «s’est bien remis en question», selon son manager. Archives AFP
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

Entretien. Ex-coureur aujourd’hui patron de l’équipe FDJ, Marc Madiot est un personnage incontournable du cyclisme et surtout le boss d’Alexandre Geniez. Au lendemain de la sélection de l’Aveyronnais, il nous a répondu. Sans passer par quatre chemins.

Ex-coureur aujourd’hui patron de l’équipe FDJ, Marc Madiot est un personnage incontournable du cyclisme et surtout le boss d’Alexandre Geniez. Au lendemain de la sélection de l’Aveyronnais, il nous a répondu. Sans passer par quatre chemins.

Lundi, vous avez sélectionné Alexandre Geniez pour le prochain Tour de France (4-26 juillet). Quels sont les arguments qui ont pesé en sa faveur ?

Son Tour d’Italie (9e et 1er Français), entre autres. Pendant la période qui a précédé, et pendant le Giro, il s’est bien remis en question. Il est en très nette progression mentale et l’a prouvé dernièrement.

Lui-même confiait qu’il revenait de loin (notre édition d’hier), qu’en pensez-vous ?

Oui, avant ce Tour d’Italie, il était très en retard, c’est vrai. Très en retard après un début de saison compliqué.

Le forfait d’Arnold Jeannesson, autre grimpeur de l’équipe, il y a quelques jours, a-t-il joué pour lui ?

Non, pas spécialement. Je peux vous dire que j’aurais aimé avoir les deux.

Quel sera son rôle ? Et l’objectif de l’équipe ?

Il aura un rôle très rapproché de Thibaut Pinot. Quant à l’objectif, si on peut faire aussi bien que l’an dernier (Pinot, 3e au général), ce sera pas mal.

Le Tour passe à Rodez les 17 et 18 juillet (13e et 14e étapes). Ce sera forcément un moment particulier pour Alexandre Geniez...

Je vous arrête tout de suite ! Il est là pour travailler pour Thibaut, pour un travail collectif. On verra où on en est à ce moment-là. Mais quand on passe dans sa région, on fait coucou à maman et à papa, le soir à l’hôtel, et ça s’arrête là. C’est fini le Tour des années 1960.

La Grande Boucle débute dans moins de quinze jours. Que pensez-vous du tracé ?

Un bon Tour, c’est lorsqu’on arrive à Paris et que, sur les Champs-Élysées, on a atteint l’objectif. J’ai toujours fonctionné comme ça. Le reste...

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