Sophie Bosselut, une jeune Aubinoise derrière la caméra

Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, cette jeune femme fait son chemin dans le monde de la réalisation de films de fictions, documentaires ou clips musicaux.

Sophie Bosselut et Nicolas Engel sont deux réalisateurs diplômés de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Depuis environ un an, ils ont décidé de s’unir professionnellement en réalisant, en tandem, des films courts métrages, fiction ou documentaires, que ce soit pour le cinéma, la publicité ou des clips musicaux.

"C’est sur la réalisation d’un clip musical que nous nous sommes rencontrés", raconte Sophie Bosselut, Aubinoise d’origine, actuellement en vacances chez sa mère Claire Van Engolgem, qui occupe un cabinet de voyance dans la maison familiale de l’avenue Cabrol. Au-delà de cette petite parenthèse aubinoise, Sophie Bosselut revient sur sa collaboration professionnelle avec Nicolas Engel.

"Nous partageons une vision et une sensibilité artistiques qui nous a rapprochés professionnellement", explique-t-elle. "C’est pourquoi nous avons décidé d’unir nos points forts. L’expérience plastique et les aspects artistiques pour moi, comme le dessin, puisqu’en parallèle j’anime avec deux amies, Sarah Cohen, sculpteuse, et Élise Benard, scénographe, un collectif de dessin baptisé Les Exquises".

"Les atouts de Nicolas, poursuit-elle, qui a notamment collaboré avec Lou Doillon et travaillé pour la collection Canal +, et dont certains courts métrages ont été visionnés à Cannes lors du festival, sont l’écriture, le rythme et la contemplation". Ce qui procure aux réalisations du duo un "style iridescent, décalé et nostalgique". Des réalisations qui conservent une volonté de créativité artistique.

Sophie Bosselut et Nicolas Engel sont ouverts à toutes propositions, qu’elles proviennent d’ici ou d’ailleurs: clips, courts métrages, à caractères musical, promotionnel ou autres. "Nous adoptons toujours nos productions en fonction du budget alloué".

Sophie Bosselut, d’abord élève du lycée Sainte-Foy de Decazeville, puis de François-d’Estaing à Rodez, a donc bien grandi. Elle qui, enfant, était entraînée par son père dans les galeries toulousaines, a finalement attrapé le virus artistique et obtenu une licence en arts plastique. Pour valider son diplôme, en 2009, elle a même reçu les félicitations du jury pour son tout premier film, Tête à Tête. Un film qui a été projeté dans de nombreux musées et instituts culturels, sur le thème: La transmission d’images autour de la médiumnité entre une mère et sa fille. Une question d’influence maternelle s’il en est.

Sa dernière réalisation, "Plexus solaire", est un court-métrage de 15 minutes qui s’inspire de l’invisibilité et de l’immatérialisme, loin de ses ambitions qui sont d’être connue -"même si ça commence un peu"- et reconnue dans le monde de la réalisation.
 

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