Pour Rodez, l'optimisme est de mise

  • Mohamed Camara confirme match après match sa solidité.
    Mohamed Camara confirme match après match sa solidité. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

CFA (4e journée). S’ils ont été repris in extremis et n’ont donc pas vaincu, samedi à Hyères (1-1), les Ruthénois ont malgré tout livré des motifs d’optimisme. Tour d’horizon.

DÉJÀ DES CERTITUDES INDIVIDUELLES...

À peine quatre journées sont passées que le Rodez Aveyron football peut s’appuyer sur de nouvelles certitudes. Outre celles collectives, telles son comportement joueur ou sa défense, il peut compter sur des individualités qui confirment match après match. Au premier rang desquelles le milieu Charly Pereira-Lage, arrivé de Clermont cet été. Si son influence technique a logiquement été moindre samedi du fait de l’état pitoyable de la pelouse, le «n° 10 reculé» du Raf s’est malgré tout retrouvé dans tous les bons coups ou presque. Et sa vision de jeu a encore été utile.
Le défenseur Mohamed Camara, arrivé du Mans dans les bagages de Laurent Peyrelade, a lui également, confirmé tout le bien entrevu précédemment. Il a une nouvelle fois remporté la plupart de ses duels et dégage une vraie sérénité. Si sa relance longue n’a pas toujours été à la hauteur de son anticipation, samedi, sa relation avec Julien Lorthioir, nouveau latéral gauche, a fonctionné à plein. Lorthioir, comme le gardien Erwin Zelazny, complètent à coup sûr ce tableau.

... ET DERRIÈRE, ÇA POUSSE

Samedi, Sébastien Da Silva, Adrien Faviana et Pierre Bardy étaient forfaits. Soit autant de titulaires du match remporté il y a une semaine face à Colomiers (2-0), à l’exception de Bardy déjà suspendu. Mais leurs remplaçants ont prouvé qu’il faudrait bien compter avec eux. En attaque, Loïc Coupin a marqué et s’est créé une énorme occasion d’entrée, alors qu’il n’avait encore jamais intégré cette saison le groupe fanion en match. Derrière, le constat a été au moins aussi bon avec Édouard Daillet, habituel latéral droit, mais visiblement recours crédible dans l’axe. Tout comme Valentin Rosier. Très apprécié par son entraîneur et déjà entré en jeu deux fois cette saison, le jeune arrière ou milieu droit (19 ans) a honoré sa première titularisation en CFA et a rempli sa tâche sans anicroche. Et ce, face à Florent Gache, ex-Ruthénois et sérieux client.

MÊME SANS MAÎTRISE, IL Y A DU RÉPONDANT

Pour la première fois cette saison, exception faite de Mont-de-Marsan où il avait évolué une heure à dix (2-0), le Raf n’a pas toujours donné l’impression de maîtriser les événements, samedi. Parfois pris par le pressing haut et la qualité de projection de Hyères, il a moins tenu la balle, peu aidé il est vrai par le terrain. Une fois n’est coutume, les occasions n’ont donc pas été légion. Mais de miettes, sans forcément pouvoir pratiquer son jeu, Rodez a fait un avantage. Et cela constitue une esquisse de réponse à l’heure où l’on se demande si la « philosophie Peyrelade » résistera aux matches traquenards de l’hiver, face aux rugueux « sudistes ».
 

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