Le Roc n’en finit plus de surprendre

  • HAND ROC MONTELIMAR
    HAND ROC MONTELIMAR PIXROD Jean-Louis Bories
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    Le Roc n’en finit plus de surprendre
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G.V.

2e journée. Les Aveyronnais ont fait forte impression, samedi, en battant l’un des favoris pour la montée sur leur parquet de l’Amphithéâtre.

De surprise en surprise. Vainqueurs à Saint-Raphaël II il y a deux semaines pour la première de la saison (34-29), les joueurs de Rodez Onet-le-Château ont récidivé, hier, en s’offrant le scalp de Montélimar, l’un des favoris pour la montée. Promis à une saison difficile après le départ de nombreux joueurs cet été, les Aveyronnais montrent qu’il faut compter sur eux en cette entame de championnat.

Les deux coaches de Montélimar exclus

Solides en défense et efficaces en attaque, à l’image de leur capitaine Aurélien Simon, meilleur buteur avec 10 réalisations, les hommes de Milenko Kojic ont réussi une excellente entame de match qui leur a permis de prendre les devants (10-5, 18e). Ils ont également bénéficié des largesses des Montiliens, incroyablement maladroits en attaque et bien loin du niveau de leurs ambitions. Mais si le Roc peut remercier son adversaire du jour, c’est avant tout pour son indiscipline. Survoltés sur leur banc et contestataires à l’excès, les deux coaches drômois ont rapidement été dans le collimateur des arbitres.

Jusqu’au point d’être exclus en même temps en début de seconde période (39e), pour avoir trop exprimé leur désaccord après une exclusion temporaire. Les Montiliens se sont alors retrouvés à 4 sur le parquet pendant deux minutes et même à 3 pour quelques secondes. De quoi annihiler totalement leurs espoirs de retour, alors que les équipiers de Marc Becdro menaient déjà de 7 points (21-14). Avec ce scénario largement favorable, qui a vu le Roc bénéficier d’une avance montant jusqu’à +11 (29-18, 48e), Milenko Kojic a eu tout loisir de faire tourner son équipe dans les dernières minutes. Et même si les Drômois ont grappillé une partie de leur retard en fin de match, ils n’ont pas réussi à effacer la bonne impression laissée par les locaux. 

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