Plus d'un salarié sur deux craint d'être victime de discrimination

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    Plus d'un salarié sur deux craint d'être victime de discrimination
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Centre Presse Aveyron

Entreprise. En France, 56% des salariés craignent d'être un jour victimes de discrimination sur leur lieu de travail, contre 51% en 2014, selon un baromètre publié du Medef. 

En France, 56% des salariés craignent d'être un jour victimes de discrimination sur leur lieu de travail, contre 51% en 2014, selon un baromètre publié mercredi par le Medef, qui note l'apparition de "chantiers urgents" comme la religion. Les hommes sont désormais 55% à redouter une discrimination, contre 45% l'année dernière, soit presque autant que les femmes (57%).

Les motifs de crainte divergent toutefois: pour les hommes, l'âge arrive en tête (40%), alors que les femmes redoutent principalement les discriminations liées aux contraintes familiales (29%) et à la grossesse (10%). Malgré cela, près de trois quarts des salariés (72%) estiment que leur entreprise est plus impliquée qu'auparavant dans les questions d'égalité des chances et de diversité, contre 62% en 2014.

Âge, sexe, apparence physique, religion...  

Le Medef avance, pour expliquer ce paradoxe, une plus grande "vigilance" des salariés, "mieux formés à la lutte contre les discriminations". Au-delà des discriminations liées au sexe et à l'âge, en tête des préoccupations des salariés en la matière, celles liées au fait d'afficher sa religion, à l'apparence physique et à l'état de santé sont devenues des "chantiers urgents pour l'entreprise", note le Medef dans sa synthèse.

Le fait d'afficher ses convictions religieuses apparaît quasi rédhibitoire pour 43% des salariés qui considèrent "peu probable" qu'une personne affichant sa foi soit recrutée dans leur entreprise, contre 35% en 2014. Un salarié sur deux estime que l'accès à un poste à responsabilité serait compromis pour une personne affichant ses convictions religieuses.

Selon l'enquête, réalisée pour la quatrième année consécutive, plus de neuf salariés sur dix (92%) pensent que la diversité et l'égalité des chances doivent être un axe prioritaire ou important pour l'entreprise (contre 87% en 2014). L'étude a été réalisée en ligne du 5 au 19 mai auprès d'un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française salariée du privé, selon la méthode des quotas.

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