Les Ruthénois continuent de reculer

Suite à la liquidation judiciaire de sa SASP, en septembre dernier, conduisant les instances de la FFF à le renvoyer en DHR vendredi, les malheurs du club d’Arles-Avignon ont également fait ceux de Martigues et Rodez. Deux équipes se retrouvant alors, avant même d’en découdre, reléguées aux deux dernières places du nouveau classement, suite au retrait des points acquis face aux Acéistes. De quoi ajouter du piquant à une rencontre entre deux grands déçus de ce début de saison. Martégaux et Ruthénois se retrouvant loin de leur objectif initial, celui de prétendre jouer les premiers rôles dans leur poule de CFA.

Pour se relancer vers cette quête, les deux formations se devaient de ne pas louper ce rendez-vous. Un premier tournant même. Et c’est le Raf qui était le premier à déployer ses ailes. Coupin tombait sur la double parade de Kouakbi (3e). D’entrée, le FCM frisait la correctionnelle.

Après quinze minutes poussives, Martigues accélèrait enfin. Les partenaires de Roumégous multipliaient les fautes. La partie s’emballait. Si les défenses faisaient bonne garde, elles semblaient toutefois à la limite de la rupture. Les intentions étaient louables mais les nombreuses approximations empêchaient les deux formations de trouver la faille.

Un rouge de chaque côté

Si Douhet aurait pu donner l’avantage aux Provençaux (45e), plus tranchants dans leurs prises d’initiatives, les Aveyronnais mènaient aux points. Sauf que ce n’est pas un match de boxe, que pour prétendre l’emporter, il faudrait plus de génie pour porter le coup fatal. Après la pause, les tentatives de Rakotoharisoa (55e), Ledy (58e) puis Garcia, qui voyait son but refusé logiquement pour une poussette sur son vis-à- vis (62e), prouvaient que Martigues était décidé à forcer la décision.

Comme sur ce tir juste à côté de Celina, monté aux avants postes. Sous pression, Rodez la jouaitgroupé. Après trois défaites de rang, un partage des points serait loin d’une mauvaise opération. Sauf qu’à force de plier, le roseau finissait par rompre logiquement. Ouchmid suivait parfaitement une tentative repoussée par Zelazny, le gardien aveyronnais, pour faire chavirer Turcan de bonheur.
Un contraste avec la frustration des Ruthénois qui dégoupillaient après l’ouverture du score et une faute sur Shaiek. S’ensuivait une confusion générale, dont ne sortaient pas indemnes Faviana et Garcia, expulsés de chaque côté (90e).