Salon Bien Vivre : au programme cet après-midi

Le salon «Bien vivre» est ouvert de 10heures à 19heures aujourd’hui, et de 10heures à 18heures demain. Possibilité de se restaurer sur place (y compris hors visiteurs du salon), entrée gratuite à la salle des fêtes de Rodez.

Cet après-midi

- De 15h30 à 16h30: conférence sur le sujet «Aider ses proches et anticiper sa transmission», présentée par la Carac.

- De 16h30 à 17h30: conférence sur le rôle de l’aide à domicile et le repérage des signes de fragilités, animée par le Dr Nicole Cristofari, représentante de l’ADMR. (lire le reportage ci-dessous).

Demain

- De 10h30 à 11h30: animation «Question pour un champion» sur la nutrition par Florence Killing, diététicienne à l’Udsma.

- De 15h30 à 16h30: conférence sur le thème «Transformez vos impôts en patrimoine», présenté par des représentants de Groupama.

- De 16h30 à 17h30: présentation du nouveau matériel de Présence Verte.

 

Conférence à 16h30 : un autre regard sur le maintien à domicile

«Avant la dépendance, il y a des signes qu’il faut repérer afin de retarder l’entrée dans la dépendance», explique Nicole Cristofari, présidente de l’ADMR de l’Aveyron. L’Association qui vient en aide aux personnes âgées s’appuie sur une grille pour repérer ces signes avant-coureurs, ainsi que sur les aides à domicile, pièces maîtresses de ce dispositif. «Lorsqu’on repère un signe, la personne handicapée est considérée comme pré-fragile, en cas de deux signes, la personne est considérée comme fragile», analyse Nicole Cristofari, également médecin, aujourd’hui à la retraite.

Cinq points à surveiller

En avant-poste, les aides à domicile, proches des personnes âgées au quotidien vont donc surveiller cinq points clés préconisés par le gérontopole à Toulouse: - Un amaigrissement de plus de 4 kg et ce sur une année, sans raison valable (maladie, régime...) - La diminution de la vitesse de la marche (la moyenne étant de 4 mètres en 4 secondes). - La diminution du périmètre de la marche qui a pour conséquence l’isolement. - La solitude qui peut à son tour entraîner une dépression. - La fatigue et les troubles de la mémoire. «Lorsque l’aide à domicile repère un ou plusieurs de ces signes, nous lui demandons de nous alerter et de faire de même avec la famille qui fera ensuite le nécessaire auprès du médecin», ajoute Nicole Cristofari.

La «valeur ressource» des aides à domicile

C’est lorsqu’elle était médecin que Nicole Cristofari a pu se rendre compte de la «valeur» ressource représentée par les aides à domicile. «Leur proximité et leur disponibilité font qu’ils connaissent mieux que n’importe qui les personnes âgées. Nous, les médecins, passons en coup de vent et la famille n’est pas toujours disponible pour être au plus près d’eux», analyse Nicole Cristofari prenant sa propre expérience, en exemple, quand elle était médecin et quand elle ne faisait pas attention à ces précieuses aides à domicile. C’est d’ailleurs à cette époque également que le médecin avait pu «constater des manques dans les villages pour venir en aide aux personnes âgées». Partant de ce constat, elle a ensuite eu «envie de monter des unités d’accueil de jour selon le degré de la maladie de la personne». Ce qu’elle a fait à Grand-Vabre, Sénergues et Saint-Cyprien (pour les troubles d’Alzheimer), par exemple.