Sinistre de la salle J.-P.-Sartre : l’affaire n’est pas encore réglée

  • Seule la façade qui donne sur la rue Clemenceau a échappé aux flammes.
    Seule la façade qui donne sur la rue Clemenceau a échappé aux flammes. CP
Publié le
F.C.

Contentieux. L’ancien cinéma a brûlé au printemps 2010. Depuis, de batailles d’experts en batailles d’assureurs, le dossier n’avance pas. Mais la municipalité entend bien faire bouger les choses.

Lors du dernier conseil municipal en date, les élus decazevillois ont laissé entendre que l’épineux dossier de la salle Jean-Paul-Sartre, ou ce qu’il en reste, était en voie de règlement. Las ! Quelques jours plus tard, un nouveau contretemps est venu boucher l’issue du tunnel qui semblait enfin apparaître pour la ruine qui occupe le bas de la rue Clemenceau. Les assureurs refuseraient toujours de payer le montant du dédommagement espéré par la collectivité.

Nouvelles contrariétés 

Pour mémoire, rappelons qu’au printemps 2010, l’ancien cinéma et ancienne salle de spectacle avait en grande partie été détruit par un incendie, imputable à un photographe amateur qui s’était introduit de manière illicite dans les lieux désertés pour y prendre des photos. Il aurait provoqué le sinistre en allumant une torche en papier pour s’éclairer.

À l’époque des faits, le coût du sinistre avait été évalué à 800 000€, les assurances n’étant prêtes à verser que 30 000€ pour le seul nettoyage des lieux. Et depuis, le dossier traîne, entre batailles d’experts, batailles d’assureurs, batailles d’avocats. «Le dossier a semblé avancer, c’est vrai, confirme le premier adjoint au maire Alain Alonso. Mais de nouveaux éléments sont apparus qui ont contrarié les choses et l’assureur est à nouveau réticent à régler ce qui nous semble devoir être réglé.» 

«Une ruine en plein centre-ville qui nuit à l’image de la cité» 

Les contentieux entre assureurs, et entre assureurs et collectivité sont donc toujours d’actualité, malgré l’intervention d’un avocat engagé par la mairie. Une nouvelle expertise devrait donc être menée très rapidement, sachant que, comme l’affirme Alain Alonso, «les choses ne peuvent pas rester en l’état. Sans parler des dommages collatéraux qui ont obligé un riverain à déménager au regard de la dangerosité du bâtiment endommagé, on ne peut pas rester éternellement dans cette situation inacceptable, avec une ruine en plein centre-ville qui nuit à l’image de la cité.» 

Et le premier adjoint d’évoquer d’ores et déjà des pistes pour d’éventuels aménagements, une fois la rue débarrassée des restes calcinés de feu la salle Sartre. «L’intérêt collectif est de régler ce dossier, même si on est sûrement et encore aujourd’hui au début d’un processus qui risque d’être long. Mais nous n’avons pas attendu pour identifier quelques projets pour ce site, dans l’éventualité de reconstruire à cet endroit ce qui peut manquer en matière d’infrastructures municipales.» Dans ce sens, et sans trop s’avancer, l’idée d’y bâtir en lieu et place de nouvelles salles associatives semble bien faire partie de ces éventualités. 

Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?