Jean-François Viars : «Tous ces efforts finiront par payer»

  • Jean-François Viars, arrivé de Mauriac à l’intersaison, est des plus optimistes.
    Jean-François Viars, arrivé de Mauriac à l’intersaison, est des plus optimistes. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Entretien. Au lendemain de la défaite face à Auch (27-12), l’entraîneur des lignes arrière de Rodez garde une confiance totale en l’avenir. Pour lui, un nouveau championnat débute.

Au lendemain de la défaite face à Auch (27-12), l’entraîneur des lignes arrière de Rodez garde une confiance totale en l’avenir. Pour lui, un nouveau championnat débute.

La défaite concédée dimanche face à Auch (27-12) est la 5e de rang. Comment va le moral de vos troupes ?

On était tous déçus dimanche. On a tout donné, on a rendu une bonne copie mais on a eu le sentiment de jouer contre meilleurs que nous. Auch a un statut particulier et, selon moi, sera dans le dernier carré de la Fédérale 1.

Depuis plusieurs rencontres, Rodez donne le sentiment de progresser. Mais, au final, cela ne paye pas. Quelles en sont les raisons ?

On est dans une bonne phase de progression, c’est vrai. Mais cela, on ne peut le dire que lorsqu’on gagne. Et ce n’est pas le cas. Quels sont les manques? Notre réussite au pied bien évidemment mais j’ai été buteur et on a tous connu des périodes difficiles. Alors, il ne faut blâmer personne !

Sans cette réussite au pied, la victoire reste-t-elle envisageable 

Nos buteurs auront toujours notre con- fiance. Et la leur s’inversera grâce au travail. Ils ont de la qualité et ils doivent se servir de ces échecs-là pour rebondir, inverser la tendance. Je suis persuadé qu’il y aura des jours meilleurs. Il faut savoir faire le dos rond en attendant le jour où ça payera.

Sentez-vous votre groupe monter en puissance et armé pour les futures échéances ?

Oui. Il ne manque pas grand-chose pour que la spirale s’inverse. Dans la conquête, on est de plus en plus serein, nos lignes arrière réalisent de très belles choses... Bref, il nous manque juste un peu de maîtrise sur les temps forts d’un match. Mais le groupe gagne en expérience. Il est sain, il vit bien et il ne faut surtout pas se démobiliser. Tant que les joueurs donneront tout comme c’est le cas, on ne pourra rien leur reprocher.

Lors des sept premières rencontres, vous n’êtes pas parvenu à inscrire un point à quatre reprise lors des secondes périodes. À quoi cela est-il dû ?

Si je le savais, je vous le dirai! Mais aujourd’hui, c’est difficile de savoir. Je remarque juste qu’on passe trop rapidement de l’excellent au très moyen. Et lorsqu’on est dans ces moments clés d’une rencontre, on manque encore de maîtrise, on ne parvient pas à trouver le bon compromis, la bonne passe, la bonne alternance de jeu.

Par quoi passera le salut de Rodez ?

Par le travail! Il faut bosser encore plus dur à l’entraînement pour que cela se ressente le dimanche. Il faut également que tous les joueurs prennent conscience de leurs qualités. Car ils en ont. Mais désormais, ils doivent s’interroger pour savoir comment donner davantage au groupe. La remise en questions doit être permanente pour les joueurs comme nous, entraîneurs. Et à un moment donné, tous ces efforts consentis depuis le début finiront par payer. Il ne faut pas se poser plein de questions, cela va nous sourire.

Aujourd’hui, vous êtes-vous résigné à lutter pour votre maintien ?

Auch et Nevers sont les prétendants aux premières places de la poule. Derrière, c’est ouvert. Aujourd’hui, on débute un nouveau championnat avec un calendrier favorable. Restons mobilisés et tout sera possible. Il faut vraiment se dire qu’on débute une nouvelle compétition. Et si j’ai passé de mauvaises nuits depuis un moment, je suis très excité à l’approche de ce nouveau challenge. 

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