Accorsi et Rodez fixés en février

  • Jérôme Accorsi a porté les couleurs ruthénoises de 2008 à 2013.
    Jérôme Accorsi a porté les couleurs ruthénoises de 2008 à 2013. Archives JLB
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Maxime Raynaud

Rugby. Mardi, le conseil des Prud’hommes a réexaminé le litige opposant Mohamed Salhi et Jérôme Accorsi à leur ancien club, le Stade Rodez Aveyron. Si le premier s’est désisté, une décision est attendue le 9 février.

Pour être fixé, il faudra repasser. Mardi, le conseil des prud’hommes s’est certes réuni une deuxième fois, après le 13 octobre, pour réexaminer le litige opposant Mohamed Salhi et Jérôme Accorsi à leur ancien club, le Stade Rodez Aveyron.

Mais pour connaître la suite, et la décision, il faudra revenir le 9 février 2016. Il est tout de même ressorti plusieurs éléments de cette deuxième audience,lundi. En premier lieu, le désistement de «Momo» Salhi. Un retrait que son avocate, Maître Céline Cardin-Donnadieu, n’a pas souhaité commenter.

Sur le fond, les deux parties se sont à nouveau attachées à démontrer l’existence, ou non, d’un lien de subordination entre le SRA et Jérôme Accorsi. Pour rappel, celui-ci reproche une baisse puis une absence de rémunération en avril et mai 2013. Pour ce préjudice, l’actuel ouvreur de Decazeville réclame 50 000€.

Avec l’appel de l’Urssaf, février sera chaud pour le SRA !

Afin de démontrer ce lien avec le club, dont il percevait «plus de 2000€ par mois ainsi qu’une voiture de fonction», son avocate a rappelé que le joueur se pliait alors à des contraintes fixées par le SRA. Lequel avait enregistré Accorsi sous licence amateur. «Mais l’avait déclaré à l’Urssaf en tant que salarié», pointe l’avocate héraultaise.

Du côté du club de rugby, Me Stéphane Mazars a, lui, rappelé l’absence de tout contrat de travail et, de ce fait, l’incompétence du conseil des prud’hommes à se prononcer. Réponse, donc, le 9 février. Voire ensuite devant la cour d’appel de Montpellier. Si elle allait à l’encontre du SRA, cette réponse aurait un impact certain, et bien au-delà de Rodez, fait remarquer Jean-Paul Barriac.

«Si jamais nous sommes déboutés, on tue le sport amateur !,a confié l’actuel président du club, qui n’était pas en poste à l’époque des faits. Je sais que beaucoup de clubs, pas seulement de rugby, sont très attentifs car s’il était donné raison à Accorsi, cela impliquerait une jurisprudence et beaucoup de casse.» Néanmoins «confiant», Jean-Paul Barriac se prépare à un mois de février particulièrement mouvementé pour le Stade Rodez Aveyron. Le 4 février, le tribunal de Montpellier sera en effet amené à se prononcer au sujet de l’appel de l’Urssaf, débouté en première instance pour un redressement de 375 000€.

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