Football. Rodez/Tarbes : Paul-Lignon veut aussi voir ça

105 jours. Entre le dernier succès du Rodez Aveyron football dans son antre de Paul-Lignon et aujourd’hui, il s’est écoulé 105 jours. Une éternité depuis la victoire acquise le 29 août, face à Colomiers (2-0), qui donne le vertige et fait perdre la mémoire. D’ailleurs, cette semaine, certains joueurs ruthénois avaient bien du mal à se souvenir de la dernière fois où ils avaient quitté leur jardin avec le sourire du vainqueur.

Ce samedi soir (18 heures), avec la réception de Tarbes, ils ont l’occasion de s’inventer un nouveau souvenir. Mais aussi de bien clôturer dans leur jardin une année 2015 débutée en beauté (2-0 contre Montpellier II, le 10 janvier). Leur public n’attend que ça. D’autant plus qu’il n’a pas encore pu assister au redressement comptable. Depuis trois matches, Rodez va mieux, ne perd plus mais lorsqu’il gagne, c’est toujours à l’extérieur (à Sète et Bayonne, 2-0).

Gare à Tarbes

Paul-Lignon veut maintenant voir ça, lui qui avait été frustré par le 0-0 concédé face à Toulon-Le Las, malgré une foule d’occasions. Mais pour Laurent Peyrelade, la fin de cette attente ne tient qu’à un fil. "Il n’y a pas de fixation à faire. Nous avons peut-être moins d’espace à domicile, note l’entraîneur. Mais marquer ce petit but qui te permet de mener et de t’installer dans le match ferait une grande différence. Aux milieux de se lâcher un peu plus."

Avec un Sébastien Da Silva en forme et de nombreux retours de marque (Lorthioir, Camara, Ouadah et Faviana), le déclic est à portée. Gare néanmoins à Tarbes dont le coach ruthénois se méfie grandement. "C’est l’équipe la plus forte que nous ayons à affronter depuis plusieurs semaines, notamment offensivement. Mais ce match est le plus important de la série débutée à Sète", ajoute-t-il. En clair, Rodez a tout intérêt à ne pas passer au travers. Ne serait-ce que pour aller au Pontet, dans une semaine, sans la menace d’un retour dans la zone rouge. Avant trois semaines de trêve, qu’il est préférable de passer au chaud, ce serait une bonne chose.