Open de tennis : la Basque Jessika Ponchet, une enfant de la balle... jaune

Bon sang ne saurait mentir ! Jessika Ponchet a en effet de qui tenir puisque le liquide qui coule dans ses veines est jaune. Comme la couleur de la balle frappée avec réussite avant elle, et par un père classé -15, et par une mère qui s’est hissée jusqu’à -30 et au 330e rang mondial. Le virus est vraiment familial et la relève fourbit ses armes avec le petit frère de 11 ans qui est 15/3.

C’est d’ailleurs sa maman Olivia qui accompagne la tête de série n°2 de l’open féminin Rodez Aveyron, figurant au calendrier du circuit national des grands tournois (3900 euros en espèces, dont 1000 pour la lauréate), qui bat son plein depuis le début du mois sur les courts de Vabre à Onet-le-Château et qui a attaqué sa dernière ligne droite, avec une finale servie ce jeudi à 10 heures pour savoir qui va ainsi succéder à Amandine Cazeaux. Jessika Ponchet pourrait très bien inscrire son nom au palmarès de l’épreuve aveyronnaise.

 "J’ai besoin de gagner des matches !"

Après avoir figuré à la 669e place mondiale voilà tout juste un an, la jeune femme âgée de 19 ans (elle est née le 26 septembre 1996) a été stoppée dans son élan par une vilaine blessure à un genou. Résultat : elle a été éloignée des courts durant huit mois. "C’est vrai que j’étais sur une très bonne dynamique", reconnaît l’intéressée. Soutenue et accompagnée par Olivia, qui est "mon entraîneur, mon coach mais, avant tout, ma mère", elle a pris son mal en patience.

Retombée au 889e rang, elle est en train de signer son retour. Après deux belles performances en Tunisie, celle qui mise, notamment, sur son service et sur sa volée veut "marquer des points et les esprits" à Rodez, tournoi qu’elle n’a pas choisi par hasard. "J’ai besoin de gagner des matches !", conclut-elle.