Decazeville : la patinoire municipale a patiné un peu à vide

  • On ne s'est pas bousculé sur la patinoire de Decazeville.
    On ne s'est pas bousculé sur la patinoire de Decazeville. Centre Presse
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Ph.B.

Animations. Avec en moyenne entre 40 et 50 adolescents par après-midi, la patinoire, installée pour ces congés à l’arrière de la salle II du Laminoir, n’a pas fait le plein.

Placée désormais à l’arrière du Laminoir II, la patinoire a ouvert ses portes samedi 19 décembre et ne les a refermées que ce dimanche au terme d’une quinzaine où la fréquentation a marqué des hauts mais aussi quelques bas.

Encore convient-il de relativiser puisque le «pic» de fréquentation a été relevé dans l’après-midi du dimanche 20 décembre, avec 77 entrées, pour accuser son plus bas niveau (seulement 11 patineurs) les mercredi et vendredi qui ont suivi.

Plusieurs raisons semblent expliquer ce faible engouement pour cet équipement qui, pourtant, avait été largement plébiscité lorsqu’il a fait - c’était en décembre 2009, à l’initiative de l’association des commerçants et artisans du Bassin, Bassin d’Envies -son apparition dans le paysage decazevillois.

Elle n’avait alors pas désempli. Fort de ce succès, très vite la municipalité Reuilles décidait, plutôt que de la louer, d’acheter une patinoire afin de la mettre à disposition des jeunes à l’occasion des vacances scolaires de Noël, d’Hiver et même de Pâques.

Selon les années, les saisons et la météo du moment sa fréquentation connut des fortunes diverses, mais il faut bien reconnaître que plus l’effet de nouveauté s’est estompé, plus son attrait a décru. À cela, il convient d’ajouter que le fait de passer (en raison du boulodrome couvert) de l’avant à l’arrière du bâtiment n’a pas arrangé les choses. La signalisation est défaillante, idem pour le fléchage, la communication inexistante, sans parler des abords immédiats qui n’encouragent guère le chaland à pousser la porte qui est plus une sortie de secours qu’une porte d’accès.

Jadis une structure gonflable était mise gratuitement à disposition des familles qui s’y délestaient des plus jeunes, et un coin convivial avec restauration rapide, boissons chaudes et froides, tables et chaises agrémentait le tout… Tout cela a disparu, musique y compris.

Certes, la famille Delmas a été autorisée à déployer son stand de churros et autres gaufres à l’extérieur, mais la faible fréquentation a, semble-t-il, quelque peu douché son enthousiasme, pourtant légendaire. L'équipement a toutefois accueilli entre 600 et 700 adolescents pendant la période, mais on aurait sûrement pu faire mieux encore.

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