Rugby Decazeville : « On ne va pas tout remettre en cause »

Après la défaite de dimanche, croyez-vous encore à la qualification pour les phases finales ?

Cela ne sert à rien d’y croire ou de ne pas y croire. Ce qu’il faut, c’est jouer sans se poser de question et assurer le maintien.

L’objectif a donc changé...

Forcément. Quand on perd deux fois à domicile, on ne peut rien viser d’autre que le maintien.

Qu’est-ce qui a manqué pour faire mieux ?

Je suis persuadé que l’équipe a le niveau pour se qualifier. Mais on a manqué de maîtrise dans les derniers instants. Nous sommes incapables de poser la main sur le ballon, de gérer. Nous avons perdu quatre ou cinq matches dans les dernières minutes. Cela montre qu’il y a un problème de maturité.

Quand les objectifs de début de saison ne sont pas atteints, les entraîneurs sont souvent les premiers à en payer les conséquences. Est-ce que ce sera le cas au Sporting ?

Les entraîneurs vont très bien. Ce ne sont pas eux le problème. Il n’est pas question de remettre en cause le jeu pratiqué, seulement la gestion des cinq dernières minutes. Et cela appartient aux joueurs.

Ce sont donc les principaux responsables de la situation ?

Oui. C’est évident.

Y a-t-il des changements à prévoir pour la saison prochaine ?

Nous sommes encore loin de penser à tout cela. Si on peut garder nos joueurs, on les gardera. Même si parfois ils font des cagades, on les adore. Ce qui serait bien, ce serait de recruter un « papa», capable de les emmener au front. En tout cas, on ne va pas tout remettre en cause.

D’un point de vue économique, une non-qualification a-t-elle des conséquences ?

Selon le fonctionnement du club, une participation aux phases finales ne coûte rien et ne rapporte rien. Il n’y a donc pas d’incidence. En revanche, je suis triste par rapport au public. C’est le plus gros problème.