À Laissac le 7 avril, «C’est le Bigard qu’on aime qui revient à fond»

  • Jean-Marie Bigard viendra présenter en Aveyron le nouveau spectacle -son dixième- qu’il a conçu en octobre dernier et dévoilé au public aux Folies Bergères en novembre.
    Jean-Marie Bigard viendra présenter en Aveyron le nouveau spectacle -son dixième- qu’il a conçu en octobre dernier et dévoilé au public aux Folies Bergères en novembre. Repro CP
Publié le
Christophe Cathala

Jean-Marie Bigard se produira au gymnase avec son nouveau spectacle «Nous les femmes». Rencontre. 

Humoriste, comédien, acteur de théâtre et de cinéma, chanteur... C’est un homme-orchestre qui vient présenter en Aveyron le nouveau spectacle-son dixième- qu’il a conçu en octobre dernier et dévoilé au public aux Folies Bergères en novembre.

Jean-Marie Bigard a décidé cette fois de se glisser dans la peau d’une femme : «Les hommes en prendront plein la gueule, moi le premier», assure-t-il aussitôt. Et c’est à Laissac, à l’invitation de l’Union des commerçants et artisans du Laissagais, qu’il viendra raconter sa mue, forcément drôle, jeudi 7 avril à 20h30 au gymnase. 

Vous avez rempli le Stade de France, «bourré Bercy», enflammé toutes les grandes scènes du pays, et vous voilà au gymnase de Laissac. Un peu à l’étroit ?

Mais pas du tout, bien au contraire. Toute ma vie j’ai fait des petites salles, quitte à jouer deux ou trois fois de suite au même endroit. 95% des salles françaises sont comme à Laissac. Et la proximité avec le public, c’est ma came ! Je me régale.

Bigard dans la peau d’une femme, n’est-ce pas un peu déroutant pour le public ?

Honnêtement, le spectacle marche du feu de dieu. C’est un pur bonheur pour moi de me mettre dans la peau d’une femme : elles sont plus intelligentes, plus sensibles que les hommes !

Et moins grossières assurément...

C’est la vérité : je suis grossier, je ne m’en cache pas. Mais les gens aiment ça ! Et ne doivent pas oublier «qu’entre deux couilles, il y a un cœur qui bat !». En plus, il y a souvent dans la salle plus de femmes que d’hommes.

Et elles apprécient ?

Elles adorent ! Elles ont le sourire jusqu’aux oreilles. Elles disent à leur mari: «Tu vois qu’il n’y a pas que moi qui le dis...» Tout y passe, du match de foot à la bagnole, etc.

Vous leur laissez prendre la revanche, c’est ce qui a motivé votre imagination ?

En fait, un matin, c’est un pote qui travaille au théâtre qui me raconte qu’il a passé la nuit à se prendre pour une femme. Cette idée l’obsédait et il me dit : «Tu devrais faire un gigantesque pardon aux femmes». Une idée géniale. Si j’étais une femme, qu’est ce que je ferais ? Alors bon, j’ai juste un très beau costume et ma voix est restée la même. Mais mes arguments ont changé... Et depuis l’automne, je n’ai jamais cessé d’améliorer le spectacle. C’est plein tous les soirs ! Et ce sera la même chose à Laissac, sans problème.

Comment s’articule le spectacle ?

En deux parties. Les 35 premières minutes, je prends la défense des femmes, j’explique tout ce dont elles souffrent traditionnellement... Après une courte pause, je fais un retour tonitruant sur la musique de Rocky. Et c’est le Bigard qu’on connaît et qu’on aime qui revient. Et à fond ! 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?