Rodez-Hyères, opposition de style mais pas que

  • Comme face à Marignane (0-0) et Mont-de- Marsan (2-0), les deux réceptions en 2016, la clé devrait encore résider dans l’efficacité de Da Silva et des attaquants ruthénois.
    Comme face à Marignane (0-0) et Mont-de- Marsan (2-0), les deux réceptions en 2016, la clé devrait encore résider dans l’efficacité de Da Silva et des attaquants ruthénois. Archives JLB
Publié le , mis à jour
A.P.

Beau mais pas gagnant, peu spectaculaire mais efficace. Ce Rodez-Hyères en match en retard de la 18e journée, ce soir à 20 heures au stade Paul-Lignon, est une opposition de style. Même si, évidemment, il ne se résume pas à ça. 

Hyères, c’est un gros morceau. Une très bonne équipe qui a la maîtrise de son jeu. Elle n’est pas spectaculaire mais hyper efficace.» L’exact contraire de Ruthénois dont les prestations sont régulièrement gratifiées de superlatifs esthétiques par les observateurs mais dont les résultats comptables restent bien éloignés des attentes de début de saison et les ont conduits aujourd’hui à pointer au rang de premier non-relégable.

La première phrase est sortie de la bouche du coach ruthénois Laurent Peyrelade, jeudi lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant- match. Dans la seconde - un commentaire-, il ne s’y retrouve pas vraiment. «Je ne suis pas forcément d’accord. En réalité, on traîne cette série de cinq défaites de rang (de la 5e à la 9e journée, NDLR) depuis trop longtemps. Mais il ne faut pas oublier que sur les neuf dernier matches, on n’a perdu qu’une fois.»

Effectivement. Mais partagé les points à quatre reprises (pour autant de succès). Du coup, le Raf se retrouve premier non relégable. Certes à quatre points de la zone rouge. Mais ce match face à Hyères n’est-il pas à nouveau un match à ne pas perdre, ou tout du moins à pression? «On se concentre sur le contenu et pas le classement», répond l’ancien Manceau. On serait 4es, je dirais la même chose. Ce n’est pas le classement qui doit donner le niveau de qualité ou de volonté.» 

«Rebasculer dans la bonne partie de tableau»

Et le technicien de demander aux siens «le même niveau d’engagement» que vu à Nicela semaine passée, là où face à une réserve largement renforcée, ils ont enregistré, même à 11 contre 10, un «bon résultat», le nul 1-1. Cette fois, il a notamment listé deux éléments cruciaux. «Être prêt à souffrir, être très bons sur les seconds ballons» et se montrer efficace en «marquant absolument lors de nos temps forts». Les conditions pour remporter cette partie et ainsi «rebasculer dans la bonne partie de tableau».

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