Six nations: l'Angleterre seule en tête

  • Le sélectionneur du XV d'Angleterre Eddie Jones (g) et son talonneur et capitaine Dylan Hartley après le match du Tournoi des six nations contre l'Irlande à Twickenham, le 27 février 2016
    Le sélectionneur du XV d'Angleterre Eddie Jones (g) et son talonneur et capitaine Dylan Hartley après le match du Tournoi des six nations contre l'Irlande à Twickenham, le 27 février 2016 AFP - GLYN KIRK
  • Le demi de mêlée gallois Gareth Davies lors du match contre la France dans le Tournoi des six nations, le 26 février 2016 au Millennium Stadium de Cardiff
    Le demi de mêlée gallois Gareth Davies lors du match contre la France dans le Tournoi des six nations, le 26 février 2016 au Millennium Stadium de Cardiff AFP - ADRIAN DENNIS
  • Le centre italien Gonzalo Garcia lors du match contre l'Ecosse dans le Tournoi des six nations, le 27 février 2016 au stade olympique de Rome
    Le centre italien Gonzalo Garcia lors du match contre l'Ecosse dans le Tournoi des six nations, le 27 février 2016 au stade olympique de Rome AFP - VINCENZO PINTO
Publié le
Centre Presse Aveyron

L'Angleterre génération Eddie Jones a frappé un grand coup samedi dans le Tournoi des six nations en s'offrant le scalp de l'Irlande (21-10) pour entretenir des rêves de Grand Chelem en attendant de se mesurer au pays de Galles.

. L'Angleterre prend la main

C'est pour l'instant un parcours sans faute qu'accomplit le nouveau sélectionneur Eddie Jones à la tête du XV de la Rose. En l'emportant 21 à 10 à Twickenham contre l'Irlande, l'Angleterre a enchaîné une troisième victoire en trois matches qui lui permet d'être la seule équipe encore en lice pour un hypothétique Grand Chelem. Ce serait une grande première pour le XV de la Rose depuis 2003, année où il a été sacré champion du monde. Mais la route est encore longue jusqu'à ce rêve, puisqu'il faudra d'abord battre le pays de Galles à Twickenham (12 mars) puis la France à Saint-Denis (19 mars).

En attendant, les Anglais ont chassé quelques fantômes de leur jardin, quatre mois après le fiasco du Mondial à domicile. Ils restaient en effet à Twickenham sur deux cruelles défaites contre l'Australie et le pays de Galles, synonymes d'élimination en phase de poule. Et ils soignent leurs statistiques face à l'Irlande, double tenante du titre, face à qui ils n'ont perdu qu'une fois sur les sept derniers matches.

Le XV du Trèfle a, lui, dit adieu à tout espoir d'un troisième sacre d'affilée, ce qui n'a jamais été réalisé. Le vainqueur 2014 et 2015 compte deux défaites et un nul, signe d'un certain ralentissement après une Coupe du monde plutôt décevante. Samedi, ils ont pris la grêle en quelques minutes face à l'Angleterre, puis ont outrageusement dominé, sans jamais revenir. Frustrant.

. Le pays de Galles en embuscade

Le pays de Galles se pose comme le principal obstacle aux Anglais sur la route du titre et l'on salive d'avance du choc entre les deux pays le 12 mars à Twickenham. Après un match nul très prometteur à Dublin (16-16), les hommes de Warren Gatland ont bousculé l'Ecosse (27-23) puis la France vendredi (19-10) à Cardiff. Un dur retour sur terre pour les Bleus du nouveau sélectionneur Guy Novès qui restaient jusque-là sur deux victoires mais essayeront tout de même de décrocher un succès à l'extérieur le 13 mars à Edimbourg.

Les Gallois s'interrogeront cependant sur leur style de jeu, physique et frontal, qui n'a décidément guère séduit. Sans grande inspiration face à des Français inexpérimentés, les Gallois ont profité d'une contre-attaque éclair et d'une maladresse française pour inscrire leur seul essai, par le massif ailier George North. La botte de l'ouvreur Dan Biggar a fait le reste. Mais ce ne sera sûrement pas suffisant pour renverser une équipe d'Angleterre avide de revanche.

. La Cuillère de bois promise à l'Italie

On voit mal comment l'Italie pourrait échapper à une sixième Cuillère de bois depuis son inclusion dans le Tournoi en 2000. Défaite en France (23-21) puis à Rome contre l'Angleterre (40-9) et l'Ecosse samedi (36-20), l'Italie devra créer l'exploit pour s'épargner une déroute totale, soit en Irlande le 12 mars, soit au pays de Galles le 19.

Sa dernière à Rome laissera des regrets au sélectionneur Jacques Brunel, qui devrait être remplacé par l'Irlandais Conor O'Shea à la fin de la compétition. Les partenaires de Sergio Parisse peuvent se mordre les doigts d'avoir laissé filer plusieurs occasions de recoller au score après l'heure de jeu face à des Ecossais indisciplinés, mais finalement opportunistes. Encore une fois généreuse et inefficace, l'Italie de Brunel ne fera pas mieux que la 4e place accrochée en 2013. Et si l'heure du bilan n'est pas encore tout à fait venue, la stagnation du rugby italien, qui peine à se structurer à tous niveaux, depuis plusieurs années inquiète.

A l'inverse, l'Ecosse a interrompu une série de neuf défaites dans la compétition qui ne reflète pas vraiment les promesses de jeu montrées sur le terrain. Futurs adversaires des Français, les Ecossais et leur animation ambitieuse proposeront un sérieux casse-tête aux Bleus.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?