Le «burn out» au cœur du second livre de Régine Foulquier

  • Régine Foulquier a choisi de parler d’un sujet qui reste selon elle «tabou».
    Régine Foulquier a choisi de parler d’un sujet qui reste selon elle «tabou». Archives JLB
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Régine Foulquier publie son second roman, La deuxième vie du galet échoué sur la grève, ou l’histoire d’une deuxième chance après un traumatisme arrivé au travail. L’idée de cette histoire est née dans l’esprit de Régine Foulquier de l’image d’un Combi aperçu pendant des vacances au Pays Basque, qui a trotté dans sa tête des mois durant.

«Il fallait que j’en fasse quelque chose. J’ai choisi une héroïne jeune, mais qui a assez vécu pour connaître des échecs. Son départ à bord de ce Combi devait avoir une raison. Il était un espoir pour elle de lâcher sa souffrance et de se ressourcer avant de pouvoir repartir. J’ai laissé le Combi m’emporter sans savoir où il me mènerait.»

Les galets peints de Blandine Mornon, artiste rencontrée à Dolus d’Oléron, lui ont inspiré le titre et la couverture du livre. La trame a été écrite en quatre mois, mais le texte a été retravaillé toute l’année 2015, avant d’être retenu par les Éditions Bord du Lot. Le livre est sorti le 11 décembre, auréolé du Prix du Roman du Bord du Lot 2015. Cela dit, pourquoi avoir choisi le burn-out comme thème du roman ?

«Parce que c’est plus fréquent qu’on ne croit, souligne l’auteure. Les gens n’en parlent pas, sauf dans les cas extrêmes de suicide au travail. C’est vécu comme une maladie honteuse. Il y a une véritable omertà sur le sujet. Le processus qui emmène à cela n’est pas tant la charge de travail ni sa complexité, que le climat professionnel.»

Le livre l’évoque en quelques pages, mais c’est surtout l’histoire du traumatisme provoqué et comment il est possible de continuer à vivre malgré tout qui est mise en avant. Régine Foulquier sera en dédicaces à la Maison de la Presse de Decazeville vendredi 19 février, de 9 heures à 12 heures.

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