Attentats: la presse exhorte les pays européens à s'entendre

  • Opération de poice le 24 mars 2016 dans le quartier de Schaerbeek à Bruxelles
    Opération de poice le 24 mars 2016 dans le quartier de Schaerbeek à Bruxelles Belga/AFP - NICOLAS MAETERLINCK
  • L'Europe en état d'alerte L'Europe en état d'alerte
    L'Europe en état d'alerte AFP - Laurence SAUBADU, Alain BOMMENEL
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Centre Presse Aveyron

Trois jours après les attentats de Bruxelles et plus de quatre mois après ceux de Paris, la presse exhorte vendredi les pays européens à s'entendre pour lutter efficacement ensemble contre le terrorisme.

"Puisque nous sommes en guerre, il faut déployer les moyens de la guerre. Il est urgent de se donner les moyens. Le terrorisme impose des comportements nouveaux, des sacrifices supplémentaires, quitte à lâcher un peu de souveraineté", lance Michel Urvoy, dans Ouest-France.

"Il n'y aura ni défense, ni police, ni justice européennes sans la reconnaissance d'une souveraineté commune. Et par conséquent sans une union politique de type fédéral ou confédéral", assure de son côté Pierre Fréhel, du Républicain Lorrain.

"Énormément de travail a été fait" mais "Sans ce saut historique, les pays européens se condamneront à des coopérations variables et ponctuelles dont chacun a malheureusement mesuré, ces jours-ci, les limites", prévient-il

Jean-Marc Chevauché, du Courrier picard, partage cet avis et écrit : "la réponse conjointe des États est indispensable" et reconnaît-il : "c'est une révolution dans les compétences régaliennes des pays."

"ça ne suffit pas. La preuve", déplore Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne. Et de poursuivre: "il faudra bien que les pays de l'Union fassent enfin la démonstration qu'ils peuvent marcher main dans la main. Et pas seulement pour énoncer de belles paroles".

"Le simple cas belge démontre combien il sera difficile de mettre les lois et les pratiques à l'unisson des 26 de la communauté Schengen", constate dans la Charente Libre, Jean-Louis Hervois pour qui "la défense de nos libertés passe par des sacrifices", de tous les états membres de l'UE.

"Il faudrait que les pays européens cessent de jouer les uns contre les autres", s'agace Jean-Marcel Bouguereau, de La République des Pyrénées.

Et Jean-Marc Chevauché, dans le Courrier picard de rappeler en guise de conclusion que : "les frontières sont utiles parfois, même indispensables" mais que "le terrorisme n'en a pas."

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice des pays de l'UE se sont promis jeudi d'améliorer le partage d'informations contre le terrorisme, lors d'une réunion extraordinaire organisée à Bruxelles à la suite des attentats.

Source : AFP

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