Loi Travail : six rassemblements prévus aujourd'hui en Aveyron

  • Samedi, les représentants syndicaux espèrent toucher «un public plus large que celui du 31 mars : les salariés des TPE», par exemple.
    Samedi, les représentants syndicaux espèrent toucher «un public plus large que celui du 31 mars : les salariés des TPE», par exemple. CP
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Centre Presse Aveyron

Pour l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL), la journée s’inscrit dans celle du 31 mars et «de la mobilisation presque inédite en Aveyron».

Pour l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL), la journée à venir de samedi s’inscrit dans celle du 31 mars et «de la mobilisation presque inédite en Aveyron».

Dans six villes du département (lire ci-dessous), les syndicats appellent à des rassemblements, samedi à partir de 10h30. Pour David Gistau, secrétaire départemental de la CGT, cette journée va permettre «de toucher un public différent et plus large que celui du 31 mars : les salariés des TPE, ou ceux qui n’appartiennent par à un syndicat».

«Un combat de longue durée»

Un rendez-vous «plus convivial et familial», mais avec la même finalité : «Exiger le retrait du projet de loi El Khomri» sur la réforme du code du travail. «C’est un combat de longue durée que nous nous apprêtons à mener si le gouvernement ne revoit pas sa copie. Et nous sommes prêts à le mener», affirme René Mori, secrétaire départemental FO. Si le gouvernement a dernièrement revu certains points du projet de loi, «son esprit reste inchangé», déplore Sylvain Lagarde.

«La flexibilité existe déjà»

Pour le secrétaire départemental de la FSU, ce texte affiche «une image de la société à rebours d’un projet social collectif». «Il y a actuellement une prise de conscience que l’on peut agir, réfléchir et réagir collectivement», glisse-t-il, en échos au rassemblement citoyens de la place de la République, à Paris. Les salariés ne sont pas dupes, «la flexibilité existe déjà», «tout le monde sait qu’on ne résoudra pas la crise du chômage avec cette loi», glisse d’ailleurs René Mori.

À ce propos, les nombreux lycéens descendus dans la rue le 31 mars sont «conscients de ce qu’on leur prépare avec cette loi. De la régression sociale qui les attend, explique le secrétaire départemental FO. Et puis, vis-à-vis du combat mené par les anciens on ne peut pas laisser une telle loi.»

Les rassemblements auront lieu à partir de 10h30 à Rodez, au jardin public; à Millau, place du Mandarou; à Villefranche-de-Rouergue, devant la mairie; à Decazeville, au jardin public; à Saint-Affrique, devant la poste et à Capdenac, place du 14-Juillet.

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