Stéphane Lefebvre, apprenti terrien et surdoué

  • A 22 ans, Stéphane Lefebvre, dernier vainqueur du rallye Terre de Causses, impressionne.
    A 22 ans, Stéphane Lefebvre, dernier vainqueur du rallye Terre de Causses, impressionne. SC
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S.C.

Champion d’Europe et du Monde junior en 2014, le récent vainqueur du 21e rallye Terre des Causses s'affirme comme l'espoir du sport automobile français. 

Annoncé comme l’espoir du sport automobile français, ce jeune pilote de 22 ans, né à Nœux-les-Mines dans le Pas-de-Calais et qui fut champion d’Europe et du Monde junior en 2014 - une première dans le sport automobile, éclabousse de toute sa classe le 21e Terre des Causses.

«Malgré quelques ennuis mécaniques et l’obligation de changer la boite de vitesse à l’issue de la première boucle, tout s’est bien passé», a-t-il confié. Engagé en championnat du monde en tant que pilote officiel par l’Abu Dhabi Total World Rally Team, même s’il ne participera pas à toutes les manches, celui qui est officiellement soutenu par Red Bull et Sébastien Loeb «himself», excusez du peu, a signé des débuts planétaires tonitruants lors du Monte-Carlo en terminant 5e.

Première dans une C4 WRC

«Mon objectif en championnat du monde est de terminer le mieux possible tout en continuant à apprendre et à accumuler des kilomètres car il y a du beau monde et il faut être performant de bout en bout.» Accumuler des kilomètres, c’est un peu le but de sa participation au Terre des Causses. «Jusqu’à présent, je n’ai participé qu’à deux rallyes sur terre. Et c’est important d’acquérir de l’expérience et d’améliorer mon pilotage sur cette surface qui reste mon point faible», analyse-t-il, avant toute la lucidité qui colle à son talent.

Une expérience qu’il semble acquérir à vitesse grand V puisque le pilote a fait la course en tête toute la journée d’hier, reléguant son dauphin, un certain Jean-Marie Cuoq, à plus d’une minute. Le tout alors même qu’il ne connaissait que très peu sa monture du jour. «C’est ma première course au volant d’une C4 WRC, étaye-t-il. C’est beaucoup plus puissant que la DS3 WRC à laquelle je suis habitué. Nous n’avons fait que 15 kilomètres d’essais avant le rallye. Dès la première spéciale, nous avons été dans le rythme. Tout va bien et nous espérons que cela va continuer.» 

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