JO-2016: le CIO "suit de près" la crise au Brésil, "peu d'influence" sur les Jeux

  • La Présidente du Brésil Dilma Rousseff, le 7 mars 2016 dans un hélicoptère à Brasilia
    La Présidente du Brésil Dilma Rousseff, le 7 mars 2016 dans un hélicoptère à Brasilia AFP/Archives - EVARISTO SA
  • Le maire de Rio Eduardo Paes, la coordinatrice du CIO Nawal El Moutawakel et le président du Comité olympique brésilien Carlos Nuzman lors de l'inauguration du centre de presse des JO-2016, le 11 avril 2016 à Rio
    Le maire de Rio Eduardo Paes, la coordinatrice du CIO Nawal El Moutawakel et le président du Comité olympique brésilien Carlos Nuzman lors de l'inauguration du centre de presse des JO-2016, le 11 avril 2016 à Rio AFP/Archives - YASUYOSHI CHIBA
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Centre Presse Aveyron

A moins de quatre mois des JO, le Comité international olympique (CIO) a indiqué lundi suivre "de près les derniers développements" au Brésil mais estime qu'à ce stade avancé de la préparation, les événements politiques ont "beaucoup moins d'influence" sur l'organisation.

"Le CIO suit de près les derniers développements en lien avec la destitution de la présidente Dilma Rousseff", a indiqué un porte-parole du CIO.

"La préparation pour les jeux Olympiques est maintenant entrée dans une phase très opérationnelle où ce genre de questions politiques a beaucoup moins d'influence sur l'organisation des JO qu'à d'autres phases", a ajouté le porte-parole dans un communiqué.

Durant leur "visite à Rio la semaine dernière", les membres du CIO ont "constaté les grands progrès réalisés" et restent "confiants dans le succès des jeux Olympiques cet été" (du 5 au 21 août).

Pour le CIO, le peuple brésilien "livrera des Jeux Olympiques mémorables, empreints de sa passion pour le sport qui fait sa renommée mondiale". Les Jeux "laisseront un important héritage et offrent une occasion importante d'unir le peuple brésilien au-delà de ses positions politiques", a ajouté le porte-parole.

Les députés brésiliens ont ouvert dimanche la voie d'une par le Sénat à une écrasante majorité.

Dilma Roussef, dont le mandat ne tient plus qu'à un fil devait s'exprimer lundi. Il suffira en mai d'un vote à la majorité simple des sénateurs pour qu'elle soit mise en accusation pour "crime de responsabilité" et écartée du pouvoir pendant une période au maximum de 180 jours, en attendant un verdict final sur sa destitution par un vote aux deux tiers.

Source : AFP

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