Des portraits et des abstraits à l’encre de Chine chez Valencak

Après l’univers coloré et très personnel d’Alice Miramon, la galerie JJV du Faubourg accueille jusqu'au 22 mai, les portraits et les compositions abstraites à l’encre de Chine de Thomas de Vuillefroy. Cet artiste, originaire de Bretagne, développe, lui aussi, une approche particulièrement originale et maîtrisée. Installé, avec sa compagne et sa fille, en terre espalionnaise, où il possède son atelier, il a découvert l’Aveyron en 2007. Venu pour se former à l’art de la taille de la pierre, il n’en est plus reparti.

«J’ai fait de belles rencontres et je suis resté», explique-t-il. Attiré, dans un premier temps, par la sculpture et le modelage, il s’est progressivement tourné vers le dessin et la peinture, à travers le pastel, l’huile ou l’acrylique. Et c’est en voulant faire disparaître des œuvres qu’ils jugeaient ratées, qu’il a fini par inventer sa technique dite du racloir. La technique d’effacement est ainsi devenue technique de révélation. Une technique qui lui permet de donner à chacune de ses réalisations à l’encre de Chine force et unicité.

«Il faut du temps et beaucoup de méthode», résume l’artiste, dont le travail précis et abouti a inspiré un fort joli texte du conservateur du musée Soulages, Benoît Decron, «Comme on descend le rideau noir». Plusieurs rendez-vous musicaux rythmeront également la programmation printanière de l’atelier JJV. Dont une pause électro, ce dimanche 1er mai, à 17 heures, avec le groupe Witxes.