Les partenaires de Rodez remettent la main à la poche !

En coulisses également, le Stade Rodez Aveyron ne lâche rien. Alors que les joueurs ne cessent de faire briller le blason du club et ont en ligne de mire une demi-finale du trophée Jean-Prat, le combat continue également dans les bureaux pour ne pas être rétrogradé administrativement. Et à l’image des joueurs ne se ménageant pas sur le pré, les partenaires s’efforcent sans compter ! Quand on aime...

Mardi soir, une vingtaine d’entre eux ont remis la main à la poche. Pas moins de 140 000€ ont été récoltés, selon le président Jean-Paul Barriac. Tout cela avec le même objectif: perdurer en Fédérale 1. Et surtout séduire le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), désormais en charge du dossier SRA après la confirmation en appel de la rétrogradation du club à l’étage inférieur à la fin de la saison. D’ici quelques semaines, l’instance-seulement consultative-, donnera un avis favorable ou pas à la Fédération. Cette dernière devra alors de nouveau trancher. Mais avec ce nouveau coup de pouce financier, Rodez peut être on ne peut plus confiant.

Objectif 180 000€ 

Car la demande du gendarme financier du rugby a toujours été claire: ramener des fonds propres à zéro. L’appel aux dons, lancé en début d’année, avait déjà permis cela avec plus de 220 000€ récoltés. Entre-temps, la dette Urssaf, à hauteur de375000 et confirmée par la chambre d’appel du tribunal de Montpellier, est venue tout chambouler. Ce nouveau coup de bambou n’avait pas permis au club de séduire la DNACG lors de son appel. Car, avec cette nouvelle dette effective, le trou s’élevait alors à 180 000€...

Mardi soir, il l’a comblé en très grande partie avec l’aide de ses principaux partenaires. Mais, Jean-Paul Barriac et son équipe ne souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin. Et atteindre cette fameuse somme de 180 000 pour ramener ces fameux fonds propres à l’équilibre avant d’être reçu par le CNOSF dans les semaines à venir.

Plus que jamais, le sportif aura été au service du club. Plus que jamais, joueurs et staffs peuvent être fiers. Car Jean-Paul Barriac l’avoue : «Sans ce parcours, on n’aurait pas réalisé ce deuxième tour de table. Surtout, si l’équipe et les entraîneurs n’avaient pas cet état d’esprit, on aurait déjà lâché l’affaire. Mais en voyant cela, personne ne veut lâcher. Et nos partenaires viennent encore de le prouver».