Philippe Gruat : «Une journée pour les passionnés qui voyagent dans leur tête»

  • Philippe Gruat est co-organisateur de la journée archéologique départementale organisée samedi à Gages.
    Philippe Gruat est co-organisateur de la journée archéologique départementale organisée samedi à Gages. CP
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Centre Presse Aveyron

Exposition, «power points», vidéos inédites... Retour avec Philippe Gruat sur le programme de la journée archéologique départementale organisée à Gages samedi. 

L’archéologue aveyronnais Philippe Gruat est directeur du Service départemental d’archéologie (sous la tutelle du conseil départemental), co-organisateur de la journée archéologique départementale organisée samedi à Gages. 

À qui s’adresse cette journée archéologique annuelle ?

À tous ceux qui vouent une passion au patrimoine. Elle permet une rencontre entre archéologues et grand public sur les recherches en cours ou abouties. C’est aussi une rencontre entre experts venus d’horizons très divers, des chercheurs, des institutionnels, des bénévoles. Chaque année, cette journée a lieu dans un endroit différent. L’an passé, à Roquefort, il y avait environ 150 personnes... Il faut dire que, depuis 2008, chaque campagne de fouilles a donné lieu à des trouvailles exceptionnelles.

Le programme n’est-il tout de même pas un peu ardu pour les profanes ?

Pas du tout. Le principe est de présenter des exposés, des «power points» très ludiques. Chaque communication n’excède pas 25 minutes. Le propos est accessible à tous.

Quelles sont les nouveautés cette année ?

Deux vidéos seront présentées: «Voyage dans les archives du sol» sur le site des Touriès, 12 minutes mises en œuvre par le conseil départemental. Et puis 5 minutes et demi consacrées aux fouilles de l’aqueduc de la Boissonnade, l’an dernier. Ces vidéos, très prisées du grand public, sont accessibles sur le site internet (1) du service départemental d’archéologie qui est plutôt bien fait.

Et les nouveautés scientifiques ?

Il s’agit d’abord des Touriès, un site majeur dans le département. Même si le chantier n’est pas fini, on a pris le parti de faire une exposition qui lui est consacré, au musée de Montrozier, pour montrer les coulisses des fouilles, la méthodologie et la technique employée... Cela aussi, c’est très grand public, les gens aiment voir le «dessous des choses».

Une bonne façon de susciter des vocations, de bénévoles à tout le moins...

Tous les chantiers ne se prêtent pas au bénévolat. Les fouilles, notamment préventives, se sont professionnalisées. Mais tous les étés, les portes sont grandes ouvertes aux bonnes volontés, aux passionnés qui «voyagent dans leur tête». 

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