« Qui a tué Fualdès ? » (13/40)

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    « Qui a tué Fualdès ? » (13/40)
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Centre Presse Aveyron

Les 27, 28, 29 et 30 juillet, sur la place Foch à Rodez, sera présentée la pièce de Paul Astruc « Qui a tué Fualdès ? », à la nuit tombée. À la veille du bicentenaire - en 2017 - de cette énigmatique affaire criminelle qui a valu pendant longtemps une sale réputation à la ville, les 35 comédiens nous plongent dans le Rodez des années 1800. À travers ses quartiers, ses habitants, ses us et coutumes. Cette série de quarante textes, illustrée par Gérard Marty, court jusqu’au 26 juillet. Infos et billetterie : www.quiatuefualdes.com

Nous sommes en 1799, poussée par ses parents, petits paysans pauvres peinant à nourrir leurs enfants, Thérèse vient d’entrer au couvent de Rodez alors qu’elle n’a que 13 ans. À présent ce sont Les filles du travail qui prennent en charge son éducation. Dans une atmosphère pieuse et confinée, hautement surveillée car le monde extérieur représente une menace, toutes les filles reçoivent une éducation chrétienne élevée, dans l’espoir de découvrir l’Amour de Dieu… Le quotidien n’est pas facile, les locaux ne sont pas chauffés et l’eau est puisée dans la cour. C’est dans ce contexte que Thérèse évolue sous l’égide des religieuses où elle apprend certes à lire, mais surtout l’obéissance, l’humilité, la soumission et la crainte de l’autorité. Parler de vocation serait un peu exagéré dans ces conditions. Néanmoins, elle accepte son sort sans vraiment regretter la vie des champs avec ses parents.

Elle s’intègre peu à peu dans ce moule où l’on psalmodie beaucoup, où l’on valorise le travail, où l’on promet le bonheur, mais plutôt dans l’au-delà. Elle s’applique à aimer Dieu et quelques années plus tard, elle prononce ses vœux. Les années défilent jusqu’à celle funeste de 1817, où Rodez va se distinguer à travers l’Europe entière, par un fait divers des plus sordides. Rodez, ville maudite et entourée de chauves-souris, comme la présente certains journalistes parisiens. Thérèse est furieuse et honteuse de cette description. Voir sa belle cité jetée en pâture jusqu’à la capitale, quelle arrogance !

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