Il y a un an, Rodez succombait à la fièvre du Tour

  • Une foule impressionnante a assisté au Tour de France à Rodez l’an dernier, qui a accueilli une arrivée et un départ d’étape.
    Une foule impressionnante a assisté au Tour de France à Rodez l’an dernier, qui a accueilli une arrivée et un départ d’étape. CP
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Guillaume Verdu

Un an plus tard, Rodez n’a toujours pas oublié. Entre les rues bondées, la présence de fans de vélo du monde entier, l’accueil des plus grands champions ainsi que le passage de la caravane, la ville a été victime des symptômes de la fièvre jaune. Celle qui frappe chaque année pendant les trois premières semaines de juillet, le long de la route du Tour de France. Avec une arrivée d’étape - une première depuis 1984 - et un départ le lendemain le long de l’avenue Victor-Hugo, Rodez a même eu une double dose de la folie Grande Boucle. En recevant l’un des plus importants évènements sportifs de la planète, le piton a été placé comme rarement sous la lumière des projecteurs.

Malgré la chaleur infernale (jusqu’à 37° celsius !), les milliers de spectateurs au bord des routes ont eu droit à leur petit moment de paradis, notamment grâce au final de l’étape, au sommet de la côte de Saint-Pierre. Franchie pour la première fois dans une course cycliste, elle a éparpillé les coureurs façon puzzle, pour consacrer le Belge Greg Van Avermaet, devant le futur champion du monde Peter Sagan. La fête, qui s’est poursuivie jusque tard dans la nuit, aurait été encore plus belle si le local Alexandre Geniez avait franchi la ligne en vainqueur. Longtemps échappé, il a été repris à l’entrée de La Primaube, à seulement dix kilomètres de l’arrivée...

Mais le chouchou du public a eu droit à son moment de gloire, dont le souvenir a été prolongé pendant quelques mois, jusqu’à ce que soient effacés les innombrables «Alex» peint par ses supporters sur le bitume. S’il a enchanté les Aveyronnais, le passage du Tour de France à Rodez n’a pas non plus laissé indifférent les organisateurs, à commencer par Christian Prudhomme, le grand patron de la Grande Boucle. De quoi penser qu’il ne faudra peut-être pas attendre 31 ans pour voir de nouveau le Tour faire étape à Rodez. 

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