Decazeville. Débuté samedi après-midi, timidement, l’animation de Mescladis a pris son envol en début de soirée.
Comme souvent - presque à chaque fois en vérité - la Fête des langues, 13e du nom, organisée par Mescladis, a débuté timidement. Il faut dire que vers 15 heures, la chaleur était difficilement supportable. Un soleil brûlant qui n’a pas découragé une vingtaine de spectateurs à assister au débat autour de la question Kurde. Autour, les différents stands tenus par des ressortissants espagnols, berbères, mahorais et autres gens venus d’ailleurs n’ont pas drainé la grande foule, même si les curieux et les amateurs de cultures différentes étaient au rendez-vous.
Il a fallu attendre le début de la soirée et le repas aux saveurs d’ailleurs pour que l’affluence soit enfin à la hauteur de l’événement, des centaines de personnes se pressant alors autour de plats assez peu communs sous nos latitudes. Et en guise de dessert musical, les concerts qui ont suivi n’ont pas déçu le public vaguement familial massé devant une scène sur laquelle se sont produits plusieurs artistes. Des musiciens et des chanteurs de très bonne facture qui ont chacun à leur manière réussi à instaurer un véritable partage entre eux et le public.
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