L’État demande de nouvelles études, à Viviez

Le ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la mer a demandé récemment au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de réaliser une nouvelle étude pour identifier les techniques de dépollution ou de confinement les plus adaptées pour le traitement des terrains pollués par des métaux à Viviez, au Crouzet et à Aubin. Selon le ministère de l’Environnement, cette nouvelle étude ne nécessitera pas la réalisation de nouvelles analyses des sols.

Une enquête de terrain approfondie

Toutefois, elle implique que le BRGM effectue dans les prochaines semaines une enquête de terrain approfondie auprès des particuliers propriétaires des parcelles susceptibles d’être traitées dans la zone concernée de Viviez et d’Aubin. Pour mémoire, l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) a déjà mené une étude de caractérisation en 2013 et 2014.

Les résultats de cette étude avaient d’ailleurs été présentés lors d’une réunion publique, il y a un peu moins de 2 ans (le 14 novembre 2014), aux habitants de la commune de Viviez. Des résultats qui confirmaient la présence dans les sols de la commune de métaux tels que l’arsenic, le cadmium, ou encore le plomb et le zinc, à des concentrations jugée même parfois élevées. Cette présence est liée aux activités passées, industrielles et minières de Viviez.

Interprétée conformément à la méthodologie nationale en vigueur en matière de gestion des sites et sols pollués, cette pollution des sols ne représente pas un risque sanitaire aigu nécessitant une intervention en urgence pour son traitement. D’ailleurs, des recommandations simples de nature à réduire les expositions à ces métaux et déjà énoncées en 2011 par l’Agence régionale de santé (ARS) ont été rappelées aux habitants à l’issue de la présentation de l’étude (voir nos précédentes éditions). 

Les résultats connus fin septembre

Les personnes concernées par ces études doivent savoir que les agents du BRGM qui seront chargés de la réalisation de cette enquête de terrain, se présenteront au domicile des particuliers munis de documents confirmant leur appartenance au BRGM et justifiant de leur mission. Il est donc demandé aux personnes qui seront contactées de réserver le meilleur accueil aux enquêteurs du BRGM. Quant aux résultats de cette nouvelle étude, ils devraient être connus fin septembre.