Prêtre égorgé: l'un des assaillants serait connu des services antiterroristes

  • Policiers et pompiers se positionnent autour de l'église de Saint-Etienne-de-Rouvray où a eu lieu une prise d'otages et où un prêtre a été égorgé, le 26 juillet 2016
    Policiers et pompiers se positionnent autour de l'église de Saint-Etienne-de-Rouvray où a eu lieu une prise d'otages et où un prêtre a été égorgé, le 26 juillet 2016 AFP - CHARLY TRIBALLEAU
Publié le
Centre Presse Aveyron

L'un des deux auteurs de la prise d'otages mardi dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, au cours de laquelle un prêtre a été égorgé, "serait connu des services antiterroristes", ont indiqué à l'AFP des sources proches de l'enquête.

Selon les premiers éléments de l'enquête, qui doivent être corroborés par l'identification formelle des deux assaillants, l'homme, abattu avec son complice par les policiers, était connu des services antiterroristes, ont précisé ces sources, confirmant partiellement une information d'iTELE.

Il avait tenté de rallier la Syrie en 2015 et avait été, à son retour, mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire, avant d'être libéré sous bracelet électronique.

L'identification formelle des deux hommes se poursuivait en début d'après-midi.

Vers 09H30, ils ont pris en otages cinq personnes qui se trouvaient à l'intérieur de l'église, tuant le prêtre et blessant grièvement un fidèle.

Selon une source proche du dossier, ils auraient crié "Allah Akbar" à la sortie de l'édifice, avant d'être abattus par les forces de l'ordre.

Le groupe Etat islamique (EI) a affirmé que l'attaque avait été exécutée par deux de ses "soldats", selon l'agence Amaq, un organe de propagande de l'organisation jihadiste.

Des opérations pour s'assurer que rien n'a été piégé et qu'aucun dispositif explosif n'avait été placé à l'intérieur ou autour de l'édifice étaient toujours en cours mardi en début d'après-midi.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?