Les lévriers en piste dimanche sur le cynodrome de La Vaysse

  • Jean-Pierre Gayrard, président de l’Acclacta, sur une piste cransacois qui cause actuellement quelques soucis
de revêtement.
    Jean-Pierre Gayrard, président de l’Acclacta, sur une piste cransacois qui cause actuellement quelques soucis de revêtement. CP
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Centre Presse Aveyron

Cransac. Dimanche, l’Acclacta organise une nouvelle épreuve de niveau national, avec la participation de chiens venant de tout le pays.

La proximité des championnats du monde qui se disputeront début septembre à Toulouse pourrait quelque peu pénaliser l’épreuve de courses de lévriers «ENC» qui se déroulera dimanche 14 août, sur le cynodrome de la Vaysse, à Cransac, et pour laquelle l’entrée sera gratuite. Ceci dit, et comme le précise Jean-Pierre Gayrad, président du club de lévriers Aubin-Cransac (Acclacta), «il y aura tout de même un plateau de qualité pour cette compétition, avec des chiens qui vont débouler de tout l’hexagone pour concourir».

Et d’annoncer d’ores et déjà, au rayon des nouveautés, la présence d’un Basenjis, chien originaire du Congo, qui a la particularité de ne pas aboyer. Cela faisait quelques années que les Basenjis ne foulaient plus la piste du cynodrome cransacois, d’où la satisfaction des organisateurs de les voir recourir par ici. Outre les Basenjis, le spectacle sera assuré par les incontournables Barzoïs, Greyhounds, Wheppets, Petits Lévriers Italiens et autres bolides à quatre pattes, qui en découdront dès 10 heures par les éliminatoires, les finales débutant à 14 heures.

Petit souci de piste

«Si les mondialistes seront donc absents, en revanche, les champions du cru seront tous là», souligne Jean-Pierre Gayrard, en précisant que «s’ils ne manquent pas de qualité, ils sont jeunes et l’expérience du très haut niveau leur fait défaut. Ils ont le potentiel mondial, mais n’y sont pas encore invités.» Le président de l’Acclacta émet toutefois un petit bémol pour la compétition de dimanche, concernant l’état de la piste. Une piste de sable réalisée en 1990 qui présente désormais quelques signes de faiblesses. En effet, avec le temps, le sable s’est désagrégé et les cailloux sur lequel il reposait remontent à la surface.

«Cela peut s’avérer dangereux pour les chiens, explique Jean-Pierre Gayrard. Ce phénomène s’est encore accentué avec l’interdiction d’utiliser les produits phytosanitaires. De fait, les services d’entretien de la communauté de communes, pour éradiquer les mauvaises herbes, passent une herse sur la piste. La profondeur des griffes a pour effet d’augmenter sensiblement les remontées de pierres. Nous allons donc demander un apport de sable, pour pérenniser nos épreuves, sachant que l’an prochain nous accueillerons un «pari mutuel». Il s’agit aussi d’asseoir notre action de promotion du thermalisme et du territoire, que ce soit au niveau des propriétaires venant de loin, et ils sont nombreux, ou au niveau des spectateurs.» En attendant, ce dimanche, restauration sur place (grillades-frites). Inscriptions sur le site.

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