Marseille II - Rodez : faut-il croire en l'exploit ?

  • L’international néo-zélandais Bill Tuiloma, l’un des talentueux joueurs de l’OM II que pourrait croiser le Raf, cet après-midi, à Carnoux.
    L’international néo-zélandais Bill Tuiloma, l’un des talentueux joueurs de l’OM II que pourrait croiser le Raf, cet après-midi, à Carnoux. Repro CP
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    Marseille II - Rodez : faut-il croire en l'exploit ?
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Maxime Raynaud

Rodez l’a déjà prouvé : il tient le choc face aux cadors du groupe D. Cet après-midi, à 16 heures, à Carnoux, il monte encore en gamme face au leader, Marseille II. Les raisons de croire à une perf’. Ou pas.

Rodez l’a déjà prouvé : il tient le choc face aux cadors du groupe D. Cet après-midi, à 16 heures, à Carnoux, il monte encore en gamme face au leader, Marseille II. Les raisons de croire à une perf’. Ou pas.

  • Y CROIRE...

Rodez, c’est du solide. Depuis le début de la saison, à chaque fois la même impression: après avoir voulu jouer, et donc s’exposer, la saison dernière, le Raf a retenu la leçon et mise sur la solidité. D’accord, le revers de la médaille est qu’il ne se procure pas foule d’occasions. Mais en contrepartie, il n’en concède quasiment pas. Et s’il a certes plié trois fois en quatre journées, encaissant un but à Colomiers puis face à Tarbes et Nice II (1-1 à chaque fois), ces trois cas de figure largement évitables ne résument pas ses prestations. [

Face aux cadors, c’est autre chose. Colomiers et Nice II l’ont prouvé, ce Raf 2016-17 n’a plus rien de son fragile prédécesseur. Le staff et les joueurs en conviennent: là où la saison dernière ils se seraient inclinés, ils ont cette fois fait mieux que résister. Selon Laurent Peyrelade, l’entraîneur, l’illustration a été flagrante, samedi dernier face à Nice, une de ces réserves qui l’a tant fait souffrir l’an passé. «On se rapproche. Ce match n’a ressemblé en rien aux précédents face aux réserves, lors desquels on n’a jamais été en position de gagner», constate-t-il.

L’OM II, c’est (très) jeune. Si Rodez renvoie parfois à la jeunesse de son effectif, qu’il aille faire un tour du côté de la réserve marseillaise. Avec un onze de départ face à Hyères (3-1) affichant 19ans de moyenne (!), les seconds phocéens prennent régulièrement des allures de «bébés». De quoi laisser au Raf et ses habitués du CFA (Douillard, Ruffaut, Da Silva, Ras, Roumégous, etc.) des occasions de faire jouer leur expérience.

  • ...OU PAS

Mais l’OM II, c’est (très) talentueux. Si elle est donc très jeune, la réserve olympienne n’en demeure pas moins pétrie de qualité, comme en témoignent ses 3succès (pour 1 nul et 9 buts inscrits). «On n’est jamais premier par hasard», disait cette semaine Laurent Peyrelade, tressant des louanges à une équipe «bien en place, disciplinée, dynamique et emmenée par un entraîneur très compétiteur.»

Au-delà, les états de service des joueurs de David Le Frapper (ex-Valenciennes, L2) sont autant d’avertissements. Une semaine après avoir fait face à 126 matches de L1 contre NiceII, les partenaires de Pierre Bardy devront cette fois se débarrasser de pépites telles qu’un international seniors arménien (Gaël Andonian), néo-zélandais (Bill Tuiloma) ou U20 français (Florian Escales). On peut ajouter les espoirs Jérémie Porsan-Clemente et Maxime Lopez voire Antoine Rabillard, vu en L1 la saison dernière. Et des pros comme Zambo Anguissa pourraient venir s’ajouter...

Rodez va devoir faire le jeu. Avant d’être un inconvénient, c’est surtout une inconnue. Jamais depuis le début de la saison, les Ruthénois n’ont réellement pu (voulu?) prendre le jeu à leur compte. Et quand ils ont essayé, ce n’était pas vraiment tranchant. Cet après-midi, à en croire le technicien aveyronnais, ils en auront pourtant l’obligation. «On aura davantage de moments de possession et davantage d’occasions aussi,  prévoit-il. Mais attention, ce genre d’équipe, tu la domines et à la fin, elle t’a puni.» Sauf si le travail est fait auparavant. 

Gare à la fin de match. Si Rodez a un problème majeur, il réside dans les dernières minutes des rencontres. Avec déjà quatre points de perdus (face à Tarbes et Nice II), les Aveyronnais ont donné beaucoup en quatre journées. Sans cela, ils seraient coleaders en compagnie de l’OM II. «On doit gommer les petites erreurs pour ne pas revivre ça», a demandé Laurent Peyrelade, jeudi. Message reçu ?

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