Un disque écrit entre Rodez et Montréal

  • Dominique Verol s’est lancé dans une belle entreprise en réalisant un disque à distance avec Eva Jones. Une expérience qu’il compte bien rééditer.
    Dominique Verol s’est lancé dans une belle entreprise en réalisant un disque à distance avec Eva Jones. Une expérience qu’il compte bien rééditer. PHR
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PH.R.

Passionné de musique, Dominique Verol habite du côté de Rodez. Chanteuse, Eva Jones habite à Montréal. Grâce à internet, ils ont sorti un album ensemble, sans jamais se rencontrer.

Aujourd’hui, ce n’est pas un océan et des milliers de kilomètres de distance qui peuvent vous empêcher de faire un album. La preuve: Dominique Verol, informaticien à l’usine Bosch et musicien à ses heures, a sorti un album avec une chanteuse québécoise, Nicole Tremblay, sans jamais la rencontrer.

Physiquement en tout cas. Mieux même: un ingénieur du son allemand s’est mêlé à l’affaire ainsi qu’un professionnel de Montréal pour finaliser l’album. Bref, avec les réseaux sociaux, tout est donc possible! Pour nombre de musiciens, la plateforme prisée se nomme «Fandalism». Elle réunit un bon million de passionnés de musique à travers le monde. C’est sur celle-ci que Dominique V, son nom de scène, a rencontré Eva Jones.

«On a sympathisé en chattant, on a fait un premier morceau ensemble, du Cabrel parce que je suis fan, je lui ai fait écouter quelques morceaux, elle a bien aimé, et l’on a décidé de créer un album.» Un album de onze titres, dont neuf originaux où paroles et musiques sont signées Dominique V. Octobre de Francis Cabrel et Les yeux sur toi de Diane Tell, complétant la liste. «Pour Ultra Contact, j’ai repris un poème de l’Aveyronnais Franc Romano», précise le musicien, encore sous le charme de cette aventure musicale. 

«D’un continent à l’autre»

«Eva Jones est une sacrée chanteuse, qui se produit beaucoup chez elle. C’est son métier. Et l’expérience a été d’autant plus belle que nous avons vraiment voulu faire un disque de qualité.» Il aura fallu deux années de contacts réguliers, via l’application de messagerie Skype, pour parfaire ce disque. Le tout étant autofinancé par le biais de donateurs via la plateforme «My Major Company».

«Il n’a pas été fait pour l’argent. Et l’on a envie qu’il soit écouté. De partager ce que nous avons fait», glisse Dominique V, qui ne serait pas contre un petit passage sur les ondes radiophoniques. Le CD, titré «D’un continent à l’autre», a été imprimé à 1000 exemplaires. La moitié pour la France et l’autre pour le Canada. Inutile de préciser que Dominique V planche déjà sur un nouvel album, en utilisant le même principe. «Je pense que Eva Jones participera à quelques titres», souffle l’auteur, épaté également par la qualité de quelques-uns des musiciens rencontrés sur la plateforme musicale «Fandalism». Vu comme cela, il est vrai que cela ouvre de belles perspectives musicales. Et qui sait si un jour, Eva Jones et Dominique V ne parviendront-ils pas à se produire ensemble, sur la même scène. En vrai ! 

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