Rodez-Trelissac demain: la mode est aux Géorgiens

  • Comme son voisin Aurillac, précurseur en la matière, Rodez s’est souvent tourné vers la Géorgie pour étoffer son effectif. Cette saison, ils sont deux piliers : Dato Okriashvili (photo) et Levani Gomiashvili.
    Comme son voisin Aurillac, précurseur en la matière, Rodez s’est souvent tourné vers la Géorgie pour étoffer son effectif. Cette saison, ils sont deux piliers : Dato Okriashvili (photo) et Levani Gomiashvili. Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Fédérale 1 (3e journée). Depuis des années, les clubs français se tournent vers la Géorgie pour étoffer leurs effectifs, notamment en 1re ligne.Rodez n’échappe pas au phénomène. Face àTrélissac, demain, ils seront encore trois sur la pelouse de Paul-Lignon, dont deux ex-Ruthénois dans le camp dordognot.

En Top 14, la mode est aux Fidjiens. Ils sont plus de 40 à y jouer cette saison.En Fédérale 1, les îliens ne sont pas légion.En revanche, toutes les équipes - ou presque -, ont leur Géorgien.Rodez n’échappe pas à cette mode, comme le football jadis avec les Brésiliens ou encore les Yougoslaves...Face àTrélissac, demain, ils seront encore trois sur la pelouse : Irakli Ulumbelashvili, DimitriTsukishvili et Dato Okriashvili. Les deux premiers portaient les couleurs de Rodez la saison passée et sont désormais Dordognots.Le troisième est arrivé dans l’Aveyron en provenance de Mâcon cet été.Tous jouent devant.Comme la quasi-totalité des Géorgiens en Fédérale. Depuis des années, le SRA a toujours compté dans son effectif au moins un joueur venu des montagnes de Tbilissi et ses alentours. Pour Arnaud Vercruysse, l’entraîneur de Rodez, l’explication est on ne peut plus simple : «C’est juste une question d’offre et de demande.Il y a énormément de joueurs géorgiens au poste de piliers notamment quand les Français se font rares... ».

Bon marché

Effectivement, la Géorgie est depuis des années un vivier intarissable d’avants. Car outre son nom imprononçable, le joueur géorgien mesure souvent 1,80m pour plus de 100 kilos.Une armoire à glace en somme. Et surtout un physique à faire rêver tous les amateurs de mêlées. « Ils ont souvent fait de la lutte ou du judo étant petit donc ils sont avantagés...», poursuit encore Vercruysse qui, en revanche, tient tout de même à souligner que « pilier géorgien ne veut pas dire bon pilier ». Car il ne faut pas se mentir, les clubs français se tournent aussi et surtout vers la Géorgie pour des raisons financières. Outre son côté combattant, le « Lelos » - surnom de la sélection nationale -, a la réputation d’être bon marché !L’offre et la demande.Toujours.

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