Abdelkader : « La concurrence va faire du bien à ce groupe »

  • S. Abdelkader loue la cohésion du groupe millavois : « On n’est plus des coéquipiers, on devient des amis ».
    S. Abdelkader loue la cohésion du groupe millavois : « On n’est plus des coéquipiers, on devient des amis ». ET
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Centre Presse Aveyron

Malgré une belle partie, Sébastien Abdelkader et ses partenaires n’ont pas réussi à prendre plus d’un point à Mazamet, dimanche (23-18). Le 3e ligne revient sur ce revers et fait un bilan après la fin du 1er bloc

Malgré une belle partie, Sébastien Abdelkader et ses partenaires n’ont pas réussi à prendre plus d’un point à Mazamet, dimanche (23-18). Le 3e ligne revient sur ce revers et fait un bilan après la fin du 1er bloc

Comme à Villefranche, vous ne ramenez qu’un point de votre déplacement à Mazamet. Ces résultats vous laissent-ils un sentiment de frustration ? 

Encore une fois, ce n’est pas passé loin. Mais à Mazamet, on n’a pas respecté les consignes du coach. On est souvent monté en quinconce au lieu de rester alignés. L’attaque adverse a eu des ouvertures. En plus, on n’a pas eu de réussite au pied. On aurait pu espérer mieux. Ça laisse des regrets de perdre de quatre ou cinq points à l’extérieur. Mais c’est aussi rassurant quant à notre niveau de jeu.

Après ces trois premières journées, Millau pointe à la 6e place de sa poule avec sept points. Est-ce le départ que vous espériez ?

Si on analyse bien, on voit que l’on prend un point à Villefranche, un favori à la montée. Chez nous, on prend le bonus offensif face à Salanque, et on perd de justesse à Mazamet, qui est aussi une grosse équipe. Le début de championnat est bon, même si ça ne se matérialise pas forcément au classement. En plus, le groupe n’a pas encore récupéré tout le monde. Sincèrement, je sens que la saison va bien se passer...

Cela faisait longtemps que Millau n’avait pas eu une telle profondeur de banc. Comment la concurrence est-elle gérée ?

Le groupe s’est effectivement étoffé, mais la cohésion est bonne. Il n’y a rien à dire. Effectivement, des joueurs qui semblaient « tranquilles » les années passées vont peut-être le vivre moins bien. Mais la concurrence fait grandir et j’applique cette devise à moi-même. La remise en question fait partie du sport de haut niveau. Vivre sur ses acquis, ce n’est jamais très bon. Là, tout le monde est obligé de montrer sa valeur à chaque match et aux entraînements. La concurrence va faire du bien à ce groupe.

D’autant que la saison est longue. Avec les blessures et les cartons, chacun aura sa chance. Cette nouvelle donne ne peut-elle pas avoir des conséquences sur la vie du groupe ? Je le répète, le groupe vit bien. C’est dommage, pour la dynamique et la confiance, de ne pas encore avoir réussi à décrocher cette victoire à l’extérieur. Mais on sent qu’il y a un noyau très fort dans cette équipe. Les garçons déjà présents les années passées ont gagné en maturité. Le club a aussi réussi à fidéliser les joueurs, en les faisant venir à Millau, en leur trouvant un travail... On n’est plus des coéquipiers, on devient des amis. On fait des soirées, on boit des coups ensemble... Pour la cohésion, il n’y a rien de mieux.

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